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mardi 22 février 2011

Drapeaux......

Bon cela dit, j’ai encore la force de tenir un pinceau et de le pousser……..
Voici donc mes fameux drapeaux terminés……..et l’original

Prochaine étape : Inonder famille et amis de mes oeuvres.......


samedi 8 janvier 2011

Mais ?

Avec la nouvelle année et la fin des vacances scolaires les cours d’aquarelle ont repris.
Moments paisibles, où durant deux heures le soir, dans une petite pièce où le plancher craque, au dessus de la salle des fêtes du village de mes parents, une tasse de tisane posée sur la table l’on peint et l’on dessine, dans un silence religieux (entrecoupé de pauses papotages).
Les journées un peu tendues au boulot disparaissent sous mon pinceau, pendant que mes yeux fouillent la photo que je reproduis, à la recherche de nuances subtiles.
C’est une photo prise cet été à Chatillon que j’essaye tant bien que mal de dessiner. Mon travail est laborieux car je me suis mise en tête de reproduire les petites briques imparfaites de chaque maison.
Toute fière des premiers résultats que je trouve plutôt satisfaisants j’ai exhibé ce matin mon dessin via la web cam sous le nez de ma sœur. Tadammmmm…………..
Il s’agit en fait d’un bouquet de maisons adossées à la montagne au milieu des arbres.

- Aloooors ? comment tu trouves ? ça rend bien hein ? tu reconnais ?

- Ah oui ! je vois bien ! ce sont des drapeaux, c’est ça hein ?

- …………………


Le chemin vers la gloire me semble si long……….

lundi 13 décembre 2010

De la photo à la peinture....

Le premier trimestre de mes cours d’aquarelle se termine demain.......
Avec ma première œuvre vraiment personnelle (bien aidée par la prof quand même), une de mes photos reproduite sous mes pinceaux……..



dimanche 7 novembre 2010

Toiles et couleurs.....

Ce week end Grand Sherpa m’avait lancé un défi de folie : Peindre à l’aquarelle un paysage avec une rivière (ou torrent), des arbres, et une dominante verte. Mon enthousiasme pour la peinture ayant gagné le palier voisin (nous habitons au même étage), celui-ci s’est équipé de pinceaux, couleurs, et papiers, et depuis nous échangeons entre les deux apparts nos productions et nos conseils.
Je suis mes cours avec ferveur et application, tandis que sans avoir jamais pratiqué de sa vie il se lance sans filet. Nos deux méthodes, la prudence appliquée et l’enthousiasme pressé, portent leurs fruits et nous nous faisons plaisir comme deux gamins.
Pour la première fois j’ai donc lâché la copie stricte pour laisser mon imagination tenir un peu le pinceau, tout en m’inspirant de dessins vus dans le bouquin d’initiation prêté par ma Môman.
Voici le résultat……..un début (le ciel est raté), dont je ne suis pas trop mécontente. Bon Ok, l'arbre au premier plan ressemble à un plumeau......., mais un beau plumeau......


dimanche 17 octobre 2010

Parfum de lavande....

Ma grand-mère paternelle était un personnage unique et haut en couleur. Méprisant la laideur et la médiocrité, elle dissertait sans fin sur son sujet de prédilection «ma vie, mon œuvre, et mes aventures au milieu de la grande histoire» avec le talent d’une Régine Deforges qui nous laissait stupéfaits, agacés, et la bouche ouverte.
Quand je lui reprochais sa franche tendance à l’exagération qui faisait d’elle dans ses récits une Scarlett O'hara traversant le siècle successivement aux cotés de Daladier, De Gaulle, voire même les séduisants officiers allemands («eux au moins ils étaient beaux !»), elle me répondait que sans mensonges et sans exagération la vie aurait été bien triste……..
Son culot était désarmant……
La vie des autres ne l’intéressait pas et elle n’y accordait que le temps nécessaire qui lui permettait d’embrayer sur la sienne.
J’aimais, malgré tout, cette grand-mère avec laquelle je n’ai pas le souvenir de moment de tendresse ou de chaleur partagée. Je savais l’affection qu’elle avait pour moi (assez liée à notre ressemblance physique), mais elle ne la manifestait que rarement et était plus encline aux remarques acerbes et aux critiques, qu’aux élans du cœur.
Cette grand-mère avait cependant un don, elle faisait de merveilleuses aquarelles, d’autant plus merveilleuses à mes yeux qu’elle reproduisait les paysages du Diois que j’aime tant. Il me semblait en regardant ses dessins que tout l’amour, toute la chaleur dont elle me semblait totalement dépourvue se manifestait alors sous ses pinceaux.
Je reconnaissais dans les champs de lavandes, les sommets de la Drôme, les meules de foin dispersées, mon propre regard amoureux sur ces paysages, et l’émotion semblait la même que la mienne, comme si elle avait su figer mes sentiments avec ces couleurs chaudes.
J’enviais ce don que je ne possédais pas et au cours des vacances passées à ses cotés j’aimais m’asseoir à coté d’elle dans l’herbe et la regarder, une casquette vissée sur la tête, assise dans son pliant inconfortable qu’elle emportait partout, penchée sur sa feuille face à nos montagnes, ses pinceaux courant sur le papier et matérialisant ces paysages que j’avais sous les yeux.
Un après midi où je l’accompagnais avec une petite copine du village (je devais avoir 10 ans) elle nous avait proposé de dessiner avec elle et nous nous étions installées toutes les 3 au sommet d’une colline face à des rangées de lavande.
Jubilante j’avais voulu imiter les gestes cent fois observés. Le crayon léger j’avais jeté ça et là des lignes entortillées figurant les lavandes, crayonné plus ou moins du relief au loin, et j’avais jeté un regard condescendant sur le dessin de ma camarade, appliquée, reproduisant scrupuleusement ce qu’elle avait sous les yeux.
Enivrée par ce souffle de créativité qui me donnait des ailes, loin cependant du résultat que j’espérais, j’étais très satisfaite de moi et avait tendu avec fierté mon dessin à ma grand mère persuadée qu’elle y reconnaîtrait ses gènes et un avenir artistique prometteur.
Elle n’y avait vu que du gribouillis et m’avait fermement encouragé à tout recommencer et à m’appliquer en prenant exemple sur ma camarade. J’avais intuitivement compris que le monde n’était pas encore prêt à me comprendre…………et rangé mes crayons.
Hier après midi ces souvenirs me sont revenus, alors que du même élan enfantin j’appliquais mes couleurs sur une aquarelle recopiée sur le net. Les avis très partagés de mes amis proches (ma Môman a cependant trouvé mon œuvre sublime….), m’ont fait sourire et m’ont ramené à cette époque et dans ce champ de lavande où perplexe je ne comprenais pas qu’au milieu du fouillis de la feuille ma grand-mère n’avait pas su voir tout ce qui me sautait aux yeux.
Le monde n’est visiblement toujours pas prêt………

mercredi 22 septembre 2010

Aquarelle.....

Bon, je débute, mais franchement je m'éclate...........


Euuuh, mon dessin c'est celui de droite hein......

vendredi 23 juillet 2010

Test

J’ai testé pour vous au cours de ces dernières 48h……….la tente Quechua "3 secondes".
Vous savez, celle que l’on jette en l’air, et qui se matérialise sous vos yeux ébahis, toute montée, même qu’il n’y a plus qu’à y glisser le duvet.
Pour le pliage c’est une autre histoire et ça n’est pas des nerfs qu’il faut, mais un Karma du feu de Dieu avec des Chakras béants !!!!
J’ai bien failli lancer un nouveau prototype : la tente Quechua qui traverse le camping, toute montée, sans toucher terre……..en 3 secondes aussi !

vendredi 30 avril 2010

Attention peinture fraiche....

Pour celles qui ont réclamé une photo de mes récents travaux……...
Pas sure que vous verrez grand-chose car là j’avais choisi une déclinaison de brun…………..
Quand je pense que j’ai bientôt 39 ans et que je fais le guignol sur le net en publiant des photos de mes yeux prises à bout de bras dans ma salle de bain……….

mardi 27 avril 2010

Femme d'un jour, femme toujours.....

Ce week end j’ai pris des cours de maquillage……………ouéééééééééééééééééé.
Parce que, n’allez pas croire, mais être sublime et époustouflante ça ne s’improvise pas, c’est du boulot, et surtout…..du temps, beeeeeeeaucoup de temps.
Il s’agissait en fait d’une 2ième session, après la première chez l’une des amies de Melle C où nous avions abordé le nettoyage de peau.
Rien que ce thème nous avait pris l’après midi, c’est vous dire s’il y avait du boulot !.
Moi j’étais la bécasse qui le soir se lave à grande eau le visage, le sèche ensuite vigoureusement dans une serviette, puis étale une petite crème qui va bien pour freiner l’irréparable outrage du temps, et basta, vogue la galère, …….un suppo et au lit.
Oullalllllllaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! J’avais tout faux ! Et encore je n’étais pas la plus barbare du groupe.
Bref, l’esthéticienne commando que l’on nous avait envoyé a recalé les choses avec autorité et maintenant, je nettoie et PREPARE ma peau à recevoir le maquillage et les soins.
Avant même d’envisager d’étaler une quelconque couleur, j’unifie, je masque les cernes et surtout je poudre là, puis là et encore là, afin de faire tenir les futurs travaux de déco et donner l’illusion parfaite d’une peau de pêche.
Je ne vous cache pas que j’ai eu un peu de mal à me familiariser avec la poudre. Un sac de farine m’explosant au visage aurait conduit au même résultat………mais lors de la 2ième session l’esthéticienne m’a bien tout réexpliqué en parlant lentement, son regard bien planté dans le mien.
Bref ! Samedi on s’est donc attaqué à la peinture et j’étais toute excitée car ça fait des années que j’agonise de jalousie devant ces nanas qui arrivent d’un coup d’eye liner à se dessiner des yeux de braise.
Toutes mes tentatives désespérées ont conduit jusqu’ici à l’élaboration d’un magnifique coquard du plus bel effet que même un vrai ne serait pas aussi impressionnant.
Après avoir plongé notre visage dans la poudre on a donc commencé par le blush et j’ai appris encore une fois que j’avais tout faux.
Maintenant je dessine mentalement un triangle sur mon visage et je ne m’occupe plus que de l’extérieur de ce triangle.
Notez qu’il fallait y penser et qu’à l’école personne n’a jamais pris la peine de m’expliquer des choses aussi capitales !
Puis on s’est attaqué au cœur du sujet. Les yeux ! Et là il faut être hyper organisée, rigoureuse, disposer de place dans sa salle de bain, et ne pas mélanger les étapes.
Commencer par les paupières puis dessiner au crayon ensuite c’est courir droit à la catastrophe. Le geste énergique destinée à souligner votre regard étale avec la même énergie les pastels appliquées plus tôt…….Donc, tant que vous ne maîtrisez pas le sujet je vous recommande de couper le téléphone et de vous isoler durant cette opération. CONCENTRATION…..
On commence par l’étape du crayon noir, qui me pose encore pas mal de soucis. Notre rambo du maquillage fait ça depuis plus de 20 ans alors forcément ça a l’air hyper fastoche, mais je gaspille 5 ou 6 cotons tige à chaque fois pour faire et défaire mes gribouillages avec un degré d’énervement qui monte au fur et à mesure (d’où l’importance de ne pas décrocher son téléphone, c’est un coup à vous brouiller avec votre interlocuteur).
Les couleurs ont aussi un ordre d’apparition à respecter. La plus claire jusqu’aux sourcils (noooooon ça ne fait pas pétasse !), la moyenne sur la partie mobile, et la sombre dans le coin avec PARCIMONIE (j’insiste, parce que là il faut être très vigilante, la limite entre la classe et la vulgarité peut vite devenir ténue voire inexistante selon les couleurs…….).
On finalise ensuite avec le ricil en veillant à ce qu’il ne bave pas et en gardant à l’esprit toute la journée qu’il ne faut pas fermer les yeux au risque de tout foutre en l’air (évitez cependant le regard équarquillé et hagard qui ne vous rendra pas justice...).
Nous avons terminé avec le rouge à lèvre mais là toute mon énergie avait déjà été pompée par les étapes précédentes et j’ai été beaucoup plus distraite.
Nous avons quitté le cours avec Melle C, maquillées comme des camions volés, et ravies d’avoir appris des tas de trucs qui vont changer notre vie.
Le soir même je devais me rendre à une fiesta et j’ai donc mis en application tous les précieux conseils de mon mentor.
Sur le chemin j’ai du m’arrêter pour prendre de l’essence,et au moment de payer,le pompiste m’a regardé les yeux écarquillés

- Vous êtes à couper le souffle !

- Pardon ?

- Et bien je manque d’air là, vous êtes à couper le souffle.....

Alors franchement ? Ça valait bien un gommage, un masque, un soin, une boite de cotons tige, et 1 heure à m’énerver devant ma glace non ? Même si après il faut ranimer le pompiste alors qu’on est attendue sur une piste de danse et que l’on a pas que ça à faire…..

samedi 13 mars 2010

Chaussons......second clap....

Après la version "brouillon", histoire de tester les différentes subtilités du modèle, voici le résultat dont je ne suis pas mécontente du tout…………
A 38 ans je découvre tout simplement que je suis capable de faire des choses sympas avec mes deux mains. Je n’en reviens pas…….

mercredi 3 mars 2010

Des chaussons pour la princesse....

Ne rigolez pas……..ceci est un prototype, réalisé avec la laine qu’il me restait, et 4 aiguilles (ou comment se crever un œil en 2 mouvements…….).
J’ai voulu tester rapidement avant d’entamer une petite paire de chaussons pour la poupette de meilleure coupine.
Bon, il est largement plus facile de se repérer dans la forêt amazonienne en pleine nuit, que de déchiffrer les explications fournies avec chaque modèle de tricot, mais grosso modo j’ai pigé l’idée générale pour les chaussons…….

mercredi 24 février 2010

Tadaaaaaammmmmmmmmmmm !!!!!

Il est fini, ayéééééééééé, et je suis toute émue et toute retournée de fierté d'y être arrivée......
Bon, il est clair que je ne maitrise absolument pas cette histoire de "couture invisible" dont ils parlent dans le bouquin, car la mienne est furieusement visible..........
Cela dit, on ne va pas pinailler pour cette première fois.....


mardi 23 février 2010

Sous vos applaudissements......

A l’heure où dans le monde certains photographes reporters planquent au péril de leur vie dans des régions hostiles, afin de réaliser LA photo qui fera leur gloire…………..je photographie mon tricot, qui fera juste de moi une héroïne du quotidien……..
Parce que notez bien que c’est héroïque de se lancer dans la confection d’un bonnet quand on n’y connaît rien au tricot et alors qu’on pourrait acheter le même pour 8€ à la boutique d’en bas…………..ça donnerait presque le frisson. Non ?
Bref, voici donc mon œuvre qui avance, avec quelques petites touches personnelles par rapport au modèle de base. Oui, parce que lorsque je me plante, comme je ne sais pas revenir en arrière, j’appelle ça «personnaliser l’ouvrage».
Cela dit, plus ce bonnet prend forme et plus je me demande franchement à quelle occasion je pourrai m’en affubler sans déclencher le rire…………..