mardi 11 mai 2010

Mes 20 ans.....

Je ne sais plus si j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire (avec l’âge je deviens du genre à radoter), mais dans une autre vie j’ai vécu en Alsace, à Strasbourg, et une petite partie de moi est devenue et restée alsacienne.
Je dis «une autre vie» car j’étais étudiante, pas encore bien dégrossie dans ma tête, pas franchement insouciante (paradoxalement l’insouciance chez moi s’installe avec les années), mais entourée d’une nuée de copines qui ont donné à ces années un charme et un ton bien particulier.
Nous étions une bande, LA bande (notre surnom dans la promo), et il n’y avait pas de mec dans notre gynécée. Ce n’était pas un choix de notre part, mais c’était comme ça…………..nous avions notre amitié pour nous réchauffer et cela nous suffisait.
Soirées sans fin à refaire le monde, week end à crapahuter dans les Vosges, réunions extraordinaires au QG (mon appartement que je partageais avec une autre amie) quand l’une d’entre nous traversait des difficultés (exams, mec, parents, etc…), nos années d’études ont été émaillées de diverses aventures et moments fabuleux qui nous ont fait nous demander à un moment donné s’il y avait une vie après la Fac.
Oui, Dieu merci, il y a une vie……….et l’avantage des longues études c’est que lorsqu’elles se terminent on a en fait très envie de passer à autre chose……
Notre amitié était toujours aussi solide au bout de 7 ans, nous savions toutes que nous pouvions compter les unes sur les autres, mais chacune avait besoin de s’envoler pour construire sa vie.
Ce que nous avons fait…..
Aujourd’hui elles sont toutes mariées, avec de joyeux bambins qui les rendent chèvres, des situations professionnelles qu’elles gèrent comme des wonder woman, et lorsque l’on se retrouve on reprend nos conversations comme si elles avaient été interrompues la veille.
Ce week end j’étais chez l’une d’entre elles et samedi matin, en pyjamas, enfouies sous une couette, malgré nos presque 40 ans, nous papotions à bâtons rompus comme au bon vieux temps, ses deux petites filles nous regardant un peu stupéfaites dans l’entrebâillement de la porte et son mari s’affairant au repas dans la cuisine.
J’ai passé un merveilleux week end, heureuse de retrouver mes 20 ans, heureuse aussi de ne plus les avoir, et heureuse surtout de voir le temps passer sans altérer notre amitié qui ne prend pas une ride.

2 commentaires:

  1. Ca c'est de l'amitié, de la vraie...Et même si chez moi, le schéma est un peu différent, je ne peux m'empêcher d'être émerveillée moi aussi quand ça m'arrive!
    Heureuse pour toi, et je te souhaite encore plein de beaux moments d'amitié :)

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  2. C'est une chose que je n'ai pas connue, je n'ai pas fait d'études, je suis entrée directement dans la vie active à 18 ans. Du coup je n'ai aucun cercle d'ami datant de la fin de l'enfance. J'avoue que cela ne me chagrine pas, par contre, ma fille qui a pu faire des études, s'est forgée une vraie bande qu'elle retrouve régulièrement. Elle a l'air d'aimer cela, contrairement sans doute à moi qui suis une louve solitaire :D

    Je file en Alsace tout à l'heure sous la pluie hélas !

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