Beaucoup de films vus ces dernières semaines. Le temps maussade, la nuit au milieu de l’après midi, l’entre saison où il fait trop froid et trop humide pour aller se promener, et pas assez pour aller skier, bref, les conditions idéales sont actuellement réunies pour aller occuper les salles de cinéma.
Je constate que j’ai de moins en moins de goût pour la télévision qui demande patience et persévérance pour espérer tomber sur un bon programme (mais je pense que je ne cherche pas assez), et que j’apprécie de plus en plus les sorties cinéma qui sont aussi souvent l’occasion de bons moments et d’échanges entre amis.
La rentrée ayant été particulièrement riche en bons films je pense avoir vu tout ce qu’il y a à voir en ce moment (du moins ce dont on parle).
Le dernier en date, hier soir, «L’homme qui voulait vivre sa vie».
File d’attente et pluie torrentielle sous une mer de parapluie, il a fallu être patient pour accéder à la salle. Mais j’ai trouvé délicieux d’entendre au loin la pluie tambouriner sur le toit, assise au chaud, bien au fond de mon fauteuil confortable, dans le noir.
Je tenais à voir ce film en particulier car j’avais lu et aimé le livre du même nom de Douglas Kennedy.
Avant toute remarque critique concernant le film, je me permettrais un jugement personnel concernant l’acteur principal, Romain Duris, excellent comme d’habitude. Il faut absolument qu’il fasse quelque chose au sujet de sa coiffure. Ca ne peut pas continuer ainsi, c’est une catastrophe……….non vraiment, il m’a fallu un bon quart d’heure pour arriver à faire abstraction de ça et me concentrer sur le film.
Bref, dans un premier temps le film m’a plu et je l’ai trouvé relativement raccord avec le livre. Puis après discussion avec un des amis qui m’accompagnait et n’ayant pas lu le livre, j’ai réalisé que les changements et les oublis du film, avaient enlevé jusqu’à la signification du titre et la morale de l’histoire.
J’ai aimé les images que le film a mises sur ma lecture, et le jeu des acteurs fidèle à l’idée que je m’étais faite des personnages. Mais il manque l’essentiel, le mal être du début de cet homme qui a tout pour être heureux mais qui ne l’est pas et rêve la vie qu’il aurait pu avoir. L’occasion dramatique de tout recommencer, la chance à saisir, le drame à nouveau, et la chance qui ne se représente plus. Le hasard qui peut tout faire basculer……..ou pas. Tout ça je ne l’ai pas vu dans le film et c’est bien dommage car c’était toute la richesse du livre.
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