samedi 27 février 2010

Orage....

La nuit dernière j’ai été réveillée par l’orage…………
C’est assez inhabituel au mois de février, mais le temps s’étant considérablement radouci ces derniers jours, ceci explique cela.
Il devait être 2 ou 3 h du matin (je n’ai pas la lumière sur mon réveil, comme ça c’est toujours la surprise quand il sonne……….j’adoooore les surprises), et enfouie sous ma couette et mon édredon, bougrement contente d’être là plutôt qu’à l’extérieur, j’entendais la pluie s’abattre sur les volets et le tonnerre gronder.
Ca a duré un bon moment, et le sommeil n’est pas revenu tout de suite.
Le nez dans l’oreiller, les oreilles aux aguets pour suivre l’évolution de l’orage, je me suis alors rappelée un petit jeu que j’avais inventé pour mon frère, ma sœur et moi lorsque nous étions enfants par ces nuits d’orage.
Nous passions nos vacances dans un petit village des Alpes de haute Provence dont je vous parlerai sans doute un jour tant ce lieu est important à mes yeux. En montagne les orages sont souvent assez spectaculaires mais aucun de nous trois n’était particulièrement terrorisé par ces spectacles sons et lumières dont nos parents nous avaient expliqués en long en large et en travers toutes les ficelles.
Le jeu n’était réalisable que si l’orage avait lieu en soirée après l’heure du coucher.
Nous logions sous les toits dans une ancienne ferme perdue dans la campagne, et j’adorais cet endroit car ma sœur et moi avions droit chacune à un vieux lit très haut et large, qui craquait à chaque mouvement. Mon frère plus jeune dormait dans la même pièce que nous, dans un lit «classique», et je craignais qu’un jour il ne réclame lui aussi le droit à l'un de ces vieux lits et qu’il faille alors que l’une d’entre nous ne lui cède le sien par souci d’égalité (à chaque vacances nous nous jetions sur NOS lits sans lui laisser le choix).
Par chance, il s’en foutait……
Nous étions couchés depuis un moment à chuchoter entre nous le plus bas possible pour ne pas que les parents nous entendent et l’orage commençait………
Le jeu consistait à se tenir hors du lit au bout de la chambre dans le noir en attendant le premier éclair. Lorsque celui-ci déchirait l’obscurité il fallait alors regagner son lit et s’enfouir au plus profond sous les draps avant que le tonnerre ne gronde. Une fois le tonnerre passé, on ressortait du lit et on retournait au bout de la chambre en attendant l’éclair suivant. L'idée était de faire ça en silence.......
Umberbracht, plus malin, ne participait pas (il connaissait la fin), mais gloussait dans son lit.
Au début nos allées et venues étaient faciles………mais la tension montait au fur et à mesure que l’orage approchait. Quand enfin il était au dessus de la maison l’excitation avait atteint son maximum. Nous courions pieds nus sur le plancher en riant comme des fous, et nous nous jetions sur nos lits qui craquaient plus que jamais. Au milieu des éclairs, du tonnerre, et de nos cavalcades, le brouhaha devenait infernal.
La foudre finissait toujours par tomber…………immanquablement………….mon père déboulait à bout de nerf dans la chambre, en demandant « Nom de Dieu !!!!! » ce que nous pouvions bien faire comme bordel pour produire un pétard pareil !!!!!!!

J’ai fini par me rendormir……..en souriant à ce souvenir.

mercredi 24 février 2010

Tadaaaaaammmmmmmmmmmm !!!!!

Il est fini, ayéééééééééé, et je suis toute émue et toute retournée de fierté d'y être arrivée......
Bon, il est clair que je ne maitrise absolument pas cette histoire de "couture invisible" dont ils parlent dans le bouquin, car la mienne est furieusement visible..........
Cela dit, on ne va pas pinailler pour cette première fois.....


A vos souhaits !

C’est idiot, j’en conviens, mais je ne peux pas m’empécher de me demander comment ça se passe quand ils ont tout d’un coup envie d’éternuer……….

mardi 23 février 2010

Sous vos applaudissements......

A l’heure où dans le monde certains photographes reporters planquent au péril de leur vie dans des régions hostiles, afin de réaliser LA photo qui fera leur gloire…………..je photographie mon tricot, qui fera juste de moi une héroïne du quotidien……..
Parce que notez bien que c’est héroïque de se lancer dans la confection d’un bonnet quand on n’y connaît rien au tricot et alors qu’on pourrait acheter le même pour 8€ à la boutique d’en bas…………..ça donnerait presque le frisson. Non ?
Bref, voici donc mon œuvre qui avance, avec quelques petites touches personnelles par rapport au modèle de base. Oui, parce que lorsque je me plante, comme je ne sais pas revenir en arrière, j’appelle ça «personnaliser l’ouvrage».
Cela dit, plus ce bonnet prend forme et plus je me demande franchement à quelle occasion je pourrai m’en affubler sans déclencher le rire…………..

dimanche 21 février 2010

Tout schussssss

Retour d’un week end particulièrement savoureux qui au départ devait durer 24h pour finir par s’étaler sur 72h pour mon plus grand bonheur……….
Jeudi soir, dés la fermeture de la pharmacie je sautais dans ma voiture, les skis en travers à l’arrière, pour filer sur Megève où des cousins possédant un chalet ont la gentillesse de me faire signe à chacun de leurs séjours.
Inutile de vous dire que durant ces 3 jours improvisés je me suis régalée dans tous les sens du terme.
Régalée de descentes jusqu'à l'épuisement, malgré la météo pas toujours clémente. Nous n’avons pas perdu une seule minute de ces moments qui s’offraient à nous pour dévaler les pentes.
Dans le brouillard, sous la neige, malgré l’air glacial, et pour finir au soleil et sous un ciel bleu magnifique ce matin (histoire de nous faire regretter de reprendre ensuite la route du retour), rien n’a perturbé notre enthousiasme et notre envie de glisser.
Régalée aussi des diverses spécialités montagnardes englouties sous le prétexte plus ou moins déculpabilisant que lorsque l’on se dépense il faut compenser.
J’ai donc compensé………..mouaaaarffffff…………..fondue savoyarde, Pela (avec une petite salade verte pour….alléger), et Clarines chauffées au four avec une tombée de vin blanc……
Sans parler des petits apéros après le ski, une fois la douche prise, le thé avalé, et les pieds à nouveau réchauffés.
C’est vrai en fait, la montagne ça vous gagne !!



mardi 16 février 2010

Maille à l'endroit.......

Grande nouveauté dans ma vie, et qui ne manquera pas de passionner mon tout petit lectorat masculin, j’ai décidé d’apprendre à tricoter…………
Ahahahahaha, je vois vos yeux sidérés, héhéhéhéhéhé, j’ai une vie trop passionnante mouâ, je devine des jaloux……..
Breeeeef, ça fait des années que j’en rêve, que je commence, puis que je renonce en me disant que je n’y comprends rien et que je ne suis pas douée, et finalement l’autre jour j’ai décrété que je n’avais pas besoin d’être douée, mais qu’il suffisait juste que je m’applique et que je reste calme.
Mon gros souci c’était le point à l’envers………on me l’a montré à plusieurs reprises et c’est lui généralement qui a mis fin à mes tentatives désespérées et désespérantes.
Meilleure coupine entre deux contractions m’a expliqué que c’était un peu compliqué de me le détailler comme ça au téléphone, et c’est finalement grâce à une vidéo trouvée sur le net et passée au ralenti plusieurs fois que j’ai enfin fini par comprendre.
C’était tout bête en fait………..
Donc, depuis vendredi je tricote, je tricote, je tricote………..et là……..(roulements de tambours)……….je me suis lancée dans un truc de fou, un bonnet !!!!!
En plus c’est une activité hyyyyper dangereuse le tricot. Hier en me levant j’ai marché sur ma pelote, qui a glissé sur le parquet, m’entraînant avec elle…………et je me suis rattrapée de justesse. J’aurais pu me casser une jambe !!!
Mais bon en même temps, le risque moi ça m’excite


dimanche 14 février 2010

Trop belle la vie....

Week end particulièrement dense dont je pourrais vous raconter la série de soirées (arrosées) qui me laisse à cette heure complètement décalquée devant mon ordinateur (d’ailleurs j’écris ce post……….et au lit !!).
Il y aurait ensuite la splendide journée de ski d’aujourd’hui, du soleil à gogo et de la neige à profusion, …………bref, que du bonheur…….. mais le coup de grâce venant s’ajouter à ma dette de sommeil et mes excès festifs……..(plus que 5 minutes et au lit !!)
Je pourrais aussi vous écrire une petite bafouille concernant la Saint Valentin, ce que j’en pense, ce que j’en vois, et ce que je m’en fous, …………..il y aurait des choses désopilantes à écrire sur le sujet.
Mais en fait il est arrivé une chose vraiment fantastique aujourd’hui………une petite merveille……..une surprise adorable…..

Meilleure coupine a mis au monde ce matin une jolie petite fille……………

Et franchement, un truc pareil, ça me coupe le sifflet……

jeudi 11 février 2010

Du blanc.....du blanc.....

Il semblerait que l'hiver soit loin d'être terminé...............
Il fait -5°c au moment où je tape ces lignes.


(De mon bureau, 11 février 2010 16h00)

mercredi 10 février 2010

Le mot de trop.....

Depuis mon retour d’Egypte je me suis attaquée très sérieusement à ma résolution de perdre quelques kilos disgracieux, et après 3 semaines assez «maigres» j’ai réussi à me débarrasser de presque 4 kilos.
Paaaaaaas de panique ! Je n’ai pas sombré dans l’anorexie, mais j’ai juste modifié ma façon de manger et je stabilise le week end en me faisant plaisir sans culpabilité.
D’où une discussion avec un client qui a failli mal tourner hier matin, alors que je lui délivrais une ordonnance.

Moi- Alooooooors, pas de changement, c’est votre traitement habituel……

Lui- Dites moi Lili ? Vous n’auriez pas perdu du poids par hasard ?

Moi modeste – Siii, boarrrf, un peu……..

Lui- Ooooh ben ça se voit dites donc.

Moi- Rhôôôôô, c’étaient juste 2 ou 3 kilos vous savez.

Lui- Et bééééé !!!

Moi- Bon, là vous avez l’habitude du générique hein ?

Lui- C’est diiiiiiiiiiingue ce que ça vous change !!!!!

Moi- Ah ? à ce point ?

Lui- Ohhhhh oui !! olalaaaaaaaaaaaaa oui !!

Moi- Euuuuuuuh, je n’étais pas en surpoids vous savez, juste des petits bourrelets à corriger.

Lui- C’est fouuuuuuu.........

Moi- Breeeeef, en ce qui concerne ce médicament votre médecin a diminué la posologie...

Lui- Vous êtes METAMORPHOSÉE !!!!!!

Moi- M’enfin !!!!!!!!!!!!!!! je n’étais pas obèse !!

Lui- Lili ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit !!!!


Après son départ je suis allée consulter mes collègues pour me rassurer et me remonter le moral. Visiblement il me confond avec quelqu'un d'autre !!! C'est pas possible autrement...........

dimanche 7 février 2010

Hibernation.

Samedi soir en rentrant de la pharmacie et en fermant la porte de mon appartement, j’ai espéré que je n’aurais pas à l’ouvrir avant Lundi matin…….
Il y a des moments comme ça……….
Et ça tombe bien, parce que justement je n’avais rien de prévu, sinon hiberner 24h à défaut de pouvoir le faire plus longtemps.
Matinée dominicale donc, recroquevillée sous la couette à rêver du printemps et des bruits de l’été.
Ventrée de crêpes à midi en survet et chaussettes dans la cuisine, un verre de vin blanc à la main et la poêle dans l’autre (petit clin d’œil au passage à un lecteur qui se reconnaîtra….).
Après midi sur le même ton à repenser l’aménagement de mon bureau tout en écoutant de la musique. Les meubles ont bougé, dans un sens, dans l’autre. Gonzague en a perdu le nord, mais c’est plus chouette, plus chaleureux, plus comme j’aime…….
Coups d’œil coupables en direction du téléphone et de ma liste longue comme le bras de personnes que je dois appeler. Mais pas envie de parler……..pas grand-chose à dire en fait.
Et ce soir………….et bien pas du tout envie de franchir le seuil de ma porte demain matin…….
J’ai du être un ours dans une autre vie.

vendredi 5 février 2010

Nouvelles du Pérou.......

Voilà maintenant plusieurs années que je parraine une petite fille au Pérou. Ce parrainage qui représente une goutte d’eau dans mon budget (32€/mois), en regard de ce que je consacre aux restaux, voyages, fringues, et cadeaux divers autour de moi, permet de financer la scolarité de cette petite fille, ainsi que d’alimenter une caisse pour d’autres enfants de son école ne bénéficiant pas d’un parrainage.
Les lignes qui vont suivre n’ont pas pour but de mettre en valeur mon geste qui est à mes yeux le minimum que je puisse faire étant donné ce que la vie m’a généreusement donné de façon tout à fait aléatoire, mais plutôt de vous montrer ce que quelques euros mis les uns à coté des autres peuvent faire dans des pays où les gens n’ont rien.
Il s’agit en fait de la lettre annuelle de Sœur Reina Salazar Calderon Cuba, responsable du centre de parrainage de Cajamarca dont dépend Ruth Sarita, la petite fille que je parraine.
Un témoignage reçu aujourd’hui et que j’ai envie de partager avec vous…………

Cajamarca, décembre 2009

Chers parrains et marraines des enfants de Cajamarca au Pérou,

La présente a pour but de vous saluer très cordialement et de vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d’année et, également de vous remercier de la délicatesse que vous manifestez envers nos enfants et nos familles.
Par l’intermédiaire de cette lettre, je souhaite également, vous communiquer les activitées que nous avons réalisées cette année.
En principe, la situation économique de nos pères de famille est très affectée par la crise financière. Comme dans d’autres pays. Quelques unes des mères continuent à travailler en lavant du linge de façon rudimentaire (dans la rivière). D’autres font de la vente ambulante. D’autres (mais très peu) font taxi (ils louent le taxi pour la journée, le conduisent et doivent payer l’essence, la location et prélever leur salaire ; un jour, ça va ; un autre jour, pas si bien).

1) Chaque jour, Cajamarca grandit davantage de façon désordonnée. Les autorités municipales tentent de réorganiser la ville afin qu’il n’y ait pas de vendeurs ambulants, mais elles n’ont pas crée de marché ni de centre d’approvisionnement où ces personnes pourraient vendre leurs produits. Nos mères, qui vendent dans la rue, sont pauvres. Elles doivent courir avec leurs paniers ou les petits chariots afin que les autorités municipales ne leur prennent pas leurs affaires, parce qu’on leur confisque leurs affaires, on les emmène au dépôt, et ensuite on les arrête ou on se repartit leurs affaires. Il me semble que c’est une injustice, étant donné le peu qu’elles ont à vendre et qui leur permet d’assurer la subsistance de leurs jeunes enfants.

2) Grâce à l’aide que vous nous offrez, nous avons pu nous occuper de quelques enfants qui présentaient des problèmes de dénutrition, de grippe, de toux. D’autres, avec des problèmes de vision, ont été emmenés chez l’oculiste et on leur a établi une ordonnance pour des verres correcteurs. D’autres ont été débarrassés de leurs parasites et ensuite ils ont été aidés grâce à une alimentation supplémentaire.

3) J’ai organisé une journée à la campagne avec les mères. Ce fut très difficile. Elles sont toujours dépendantes du mari, des enfants et des tâches de la maison, mais nous avons réussi, bien que toutes n’étaient pas là. Nous avons réalisé cela. Elles sont rentrées contentes, relaxées. Elles ont joué au volley, au football. Nous avons cuisiné ensemble et nous nous sommes bien amusées, bien que nous ayons eu un jour pluvieux.

4) Cette année le cours d’alphabétisation a continué, mais là, il y a quelques difficultés du coté des mères et des maris qui n’aiment pas que la femme les dépassent. Mais, malgré cette difficulté, nous avons pu maintenir un groupe avec un nombre considérable de mères.

5) Nous leur avons appris à faire de la confiture, afin qu’elles puissent la vendre, mais cette activité n’a pas eu un grand succès. Elles ont plus vite fait de vendre de la gélatine, du flan, des glaces, etc.

6) Nous avons beaucoup forcé sur les mesures d’hygiène, afin d’éviter que les enfants ne contractent la «grippe porcine». Au moindre refroidissement, nous les renvoyions chez eux et nous recommandions aux parents de prendre les mesures nécessaires en cas de fièvre très élevée et de vomissement. Malgré de telles mesures de sécurité, une des enseignantes a dû prendre un congé obligatoire en raison de ce problème. Mais, Dieu merci, ce fût une fausse alerte.

7) Nous avons 17 enfants qui suivent des études secondaires de différents niveaux. Cette année, 6 de plus sont entrés. Toutefois, les autres restent à l’école. Trois se sont retirés et trois sont partis avec leur père vivre en dehors de Cajarmaca. Mais ceux là maintiennent un lien étroit avec moi.

8) Avec l’école ils sont partis faire un tour à la campagne, dans une communauté distante de 20 km de la ville, où il y a un parc zoologique et un élevage de truites. Ils y sont allés avec tous les professeurs et les pères qui pouvaient les accompagner (quelques uns montèrent pour la première fois en voiture). Ils ont tenté leur chance à la pêche aux truites. Ce jour là, ils se sont sentis très heureux. Certains font allusion à cette sortie dans leurs lettres.

9) Je rencontre un petit problème auprès de quelques enfants et parents et ce problème est le suivant : certains enfants ont été «abîmés» (maltraités psychologiquement par leurs parents ou par des membres de la famille qui leur sont proches). J’ai détecté cela en parlant avec les enfants et en observant leur attitude (ils aiment attraper les affaires de leurs compagnons et, dans leurs jeux, ils sont attardés et grossiers). J’ai dû les emmener chez le psychologue, après entretien avec les parents, et j’ai pû couvrir ces frais grâce aux parrainages collectifs. Ce problème parait simple à mon avis, mais il peut avoir des conséquences graves s’il n’est pas traité à temps.

10) Cette année, les enfants du cinquième niveau ont fait leur première communion. Sept ont été baptisés (ceci librement ; il n’y a pas d’obligation de le faire). En parlant avec les pères, nous ne les avons pas fait baptiser parce que le parrain manquait ou il n’y avait pas de petits animaux pour faire la fête et, ainsi, les choses se sont passées. Les enfants ont fait leur retraite avant la communion. Ils l’ont prise très sérieusement. Ils ont pu être ensemble toute la journée. Quelques unes des mères avaient préparé de la nourriture. Et comme point culminant de la journée, leur première réconciliation.

11) Nous terminons l’année scolaire à la fin du mois de Décembre et nous reprenons l’école en Mars. C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas vous envoyer maintenant les carnets de notes. Ils feront l’objet d’un autre envoi.

12) Grâce à ce que nous avons reçu dans le cadre du Parrainage Plus, nous avons financé l’achat du matériel scolaire pour 5 enfants. Nous avons pu financer les soins de santé de 2 enfants, et de certains memebres de leur famille. Nous avons également payé des cours complémentaires à 105 élèves et contribué au financement des cours d’un enfant admis à Sénati.

Je vous remercie pour votre aide et votre confiance en moi pour aider vos filleuls. Je vous prie de m’excuser si je n’ai pas répondu à vos attentes. Je fais tout mon possible.
Encore merci beaucoup et que Noël vous combe de bénédictions et en reprenant ce qu’a dit Jésus : «tout ce que vous faites pour ces petits, vous le faites pour moi».

Respectueusement

Sœur Reina Salazar Calderon Cuba.

jeudi 4 février 2010

Histoire de rhube........

Aujourd’hui au comptoir.......
J’explique à un monsieur comment prendre ses médicaments prescrits pour un gros rhume.
J’en suis aux pulvérisations nasales quand il me demande…..

(Lui)- Et ces gouttes on ne peut les mettre que dans le nez ?

(Moi)- Oui,………..vous vouliez les mettre où ?

(Lui)- ………….

(Moi)- ………….

(Lui)-  je préfère ne pas vous répondre………..

mardi 2 février 2010

La classe.......ou pas.....

Il y a deux catégories de nanas en ce qui concerne le ski............ou plutôt les lendemains de ski.
Il y a celles qui se pointent le Lundi au boulot avec un joli petit hâle tout mignon, une peau fraiche et revigorée par le grand air du week end, et une démarche aérienne de sportives accomplies qui évoluent telles des gazelles au milieu des collègues (on les imagine gérant les «flexions-extensions» avec grâce sur les pistes).

Et puis il y a la deuxième catégorie, moi, Lili Goitschel, qui affiche des yeux de panda durant les 3 jours qui suivent (dessèchement provoqué par le vent, l'âge n'y est pour rien, j'insiste sur ce point, c'est ainsi depuis toujours), la pointe du nez rougie par le soleil telle «Bozo le clown» (malgré la crème), et le menton pelant comme si un type à la barbe naissante s'était jeté goulument sur moi pour m'embrasser avec passion (et si mes souvenirs sont bons, ça n'a pas été le cas......).
La démarche......et bien.........je vous épargne le tableau, mais sachez seulement que je suis terrassée par les courbatures et votre imagination fera le reste..........(pour la grâce des flexions-extensions, n'y pensez même pas).

lundi 1 février 2010

Maturité

Deux petits signes qui ne trompent pas……..
Je prends de l’age mes enfants…….ouaiche……….et de la maturité que même ça ferait presque peur.
Deux petites choses indiscutables, qui m’ont mises la puce à l’oreille……….

Ce dimanche matin c’était «reprise des hostilités» en ce qui concerne la saison de ski.
C’est bien beau d’aller faire le guignol dans le désert et de jouer les Laurence d’Arabie en plein mois de Janvier, mais avec toute la neige qui est tombée en France, ce serait péché de ne pas chausser ses skis par -17°c pour aller se geler le bout du nez, habillée comme le bonhomme Michelin, sur les cimes de notre belle région (d’ailleurs au sujet des épaisseurs j’ai du retirer une couche de chaussettes car je n’arrivais plus à enfiler mes chaussures de ski).
Bref ! Je me suis donc levée, UN DIMANCHE, aux aurores (5h30), et en me traînant (le mot est faible) jusqu’à la cuisine pour me préparer mon indispensable tasse de thé, j’ai vu toutes mes petites affaires sagement alignées dans l’entrée près de la porte, prêtes à partir.
Les skis dans leur housse, les chaussures dans leur sac, bonnets (oui avec un « s », on n’est jamais trop prudents), écharpes et gants réunis sur une chaise, et juste mon sac à dos ouvert sur la table de la cuisine attendant que je glisse à l’intérieur les sandwichs et la gourde.
Je suis habituellement assez ponctuelle, mais en revanche la spécialiste du dernier moment. D’où généralement des galopades dans l’appartement à l’aube, pour tout regrouper à l’arrache, et des départs échevelés où je jette tout dans la voiture en vérifiant au passage que je n’ai rien oublié.
Et bien là ça m’a scié. J’avais tout préparé la veille l’air de rien, sans même me forcer, ni même le remarquer. Et ce n’est qu’au réveil en faisant le point sur tout ce qu’il me restait à faire, que j’ai trouvé ça rudement agréable………..et surprenant de ma part. C’est la maturité non ???? dites c'est ça hein ?

Et la deuxième petite chose, moins cool, c’est que pour cette fois j’ai voulu du pain frais. Je me suis dit que tant qu’à faire de me lever en pleine nuit autant cueillir le pain à la sortie du four. Comme la boulangerie est au bas de ma rue je me fixais un objectif tout à fait à ma mesure, réalisable et tout, et tout. Je suis donc sortie vers 6h00, en me promettant de manger tout de suite le quignon chaud et brûlé du pain. Et bien……….et c’est la première fois que ça m’arrive………..le pain n’était pas prêt !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je fais partie de ceux qui s’entendent généralement dire qu’il n’y a plus de pain, et qu’ «il est trop tard Madââme», mais JAMAIS qui n’y a «pas encore» de pain et qu’il est trop tôt. De surprise j’en ai oublié le croissant et j’ai du faire demi tour pour y retourner (croissant de la veille, car lui non plus pas encore prêt !).

J’vous dis, il se passe des choses bizarres dans ma vie en ce moment……. et rien que d'en parler j'en ai des frissons.......