Le temps des cerises

Cette semaine une cliente s’est présentée à la pharmacie en nous proposant les cerises de son fils (pas de mauvais esprit s’il vous plait) pour un prix tout à fait raisonnable.
Il était 17h, je fais actuellement un petit régime qui m’affame un peu, bref !!! j’attaquais la phase critique de l’hypoglycémie……………je lui en ai acheté 2 kgs pour moi toute seule.
Je sais……..j’ai perdu la tête……

Du coup ce Vendredi je vous propose ma recette de clafoutis, telle que ma Môman me l’a apprise, et telle que je la diffuse autour de moi à ceux qui me la demandent.

Le clafoutis aux cerises

Bon, avant de commencer je tiens à préciser que les clafoutis moi je les aime sans les noyaux !!!!. Je préfère passer du temps à dénoyauter mes cerises une à une plutôt que de m’arrêter à chaque bouchée pour recracher mon noyau, ça me gâche le plaisir.
Wallaaaaa ça fait du bien d’en parler !!!

Ingrédients :

Cerises à volonté
3 oeufs
3 cuill à soupe de farine
3 cuill à soupe de sucre
Du lait à ajouter selon le volume souhaité et selon la quantité de cerises.

Mélanger le tout.
Disposer les cerises dans un plat à gratin préalablement beurré. Recouvrir les cerises avec la préparation. Faire cuire une bonne ½ heure (voir plus selon quantité de lait) à th 7.
Et voilààààààààààààà

Cette recette est aussi valable avec des poires, des pêches, des pommes etc………

Dialogue de sourd

Aujourd’hui au comptoir

Madame Bouriquette – Pourriez vous me donner, s’il vous plait Melle Lili, deux boites de ce médicament ce mois ci ?

Lili – Huhuhuhu……..ça ne va pas être possible Madame Bouriquette, le médecin a bien marqué 1 boite par mois et en prenant 1 comprimé par jour il n’y a pas de raison que vous en manquiez. La sécurité sociale (cette vicieuse) ne nous remboursera pas.

Madame Bouriquette – Aaaaaah mais non justement, il n’y a QUE 28 comprimés dans la boite et 1 mois ça dure 30 à 31 jours……..il me faut aaaabsolument 2 boites

Lili (stoïque) – je comprends bien Madame bouriquette, mais vous pouvez effectuer votre prochain renouvellement dans 20 jours et la législation autorise la délivrance pour 4 semaines ce qui représente bien 28 jours…………..

Madame Bouriquette- Et dans 20 jours vous me donnerez 2 boites ?

Lili (toujours stoïque) – Non Madame Bouriquette, le problème sera le même, je vous donnerai une boite

Madame Bouriquette - Mais il n’y a que 28 comprimés………….je vais en manquer

Lili ( soupiiiiiiir) – Non Madame Bouriquette, vous n’allez pas en manquer. Vous pouvez revenir dés que 20 jours se seront écoulés. Le renouvellement sera alors possible, ça vous laissera 8 jours pour vous organiser et trouver un moment pour venir chercher votre boite.

Madame Bouriquette – Mes 2 boites vous voulez dire ?

Lili ( à deux doigts de l’implosion) – Non 1 !!

Madame Bouriquette – Mais ?? il n’y a que 28 comprimés…………..

Lili (Nom de Diou !!!!!!!)- et vous n’en avez pas besoin de plus ce mois ci…….

Madame Bouriquette (changement de tactique) – Bien…….et aujourd’hui ?

Lili – Quoi aujourd’hui ?

Madame Bouriquette – Vous allez m’en donner combien ?

Lili – Ben 1 !!!!

Madame Bouriquette – Pourquoi pas 2 ???

RRRAAAAAAaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!

Paparazzi....

Ce Dimanche j’étais de Baptême. Et un chouette baptême en plus car j’y tenais le beau rôle.
Naaaan, je n’étais pas la baptisée, mais la marraine, ce qui représente à mes yeux un immense honneur, un geste de confiance et d’amitié de la part des parents, un formidable cadeau pour lequel j’espère être à la hauteur.
Pour être honnête, je ne saurais trop vous dire où j’en suis avec ma foi et ma religion aujourd’hui. Je me pose des questions, je fréquente assez peu les églises, je suis atterrée par les propos du Pape, et l’attitude sectaire des catholiques les plus virulents me révulse.
Cependant, l’église (et tous les lieux saints en général), reste pour moi un endroit à respecter, à honorer, et certainement pas un champ de foire…………
J’ai assisté hier à un spectacle ahurissant et je n’aurai comme souvenir de cette cérémonie que le brouhaha constant, les cris des enfants, et les allées et venues des parents qui n’ont pas cessé un instant.
Nous étions 3 familles, et celle de mes amis était de loin la plus calme (je ne dis pas cela parce que ce sont mes amis, dans le cas contraire je n’aurais tout simplement pas écrit ce billet pour ne pas les froisser).
Manifestement, pour 2 d’entre elles la cérémonie du baptême était la formalité nécessaire à torcher rapidement avant d’attaquer les apéros et les grillades (je me demande d’ailleurs même si certains n’avaient pas pris un peu d’avance……..le doute persiste).
Il y a quelques années (je ne vais pas dire « de mon temps », ça ferait vieille bique), j’ai le souvenir de baptêmes où l’excitation bruissait sourdement dans les bancs puis se taisait immédiatement au « levez vous je vous prie » du prêtre.
Deux ou trois oncles apparaissaient discrètement au cours des moments clés de la cérémonie pour les photos d’usage. Les flashs crépitaient pour immortaliser le visage grimaçant du nourrisson après le passage au dessus des fonds baptismaux, on entendait au cours des prières les talons rapides d’une tante quittant l’église en entraînant l’un des plus jeunes tout en le menaçant de sieste immédiate si on l’entendait encore.
Bref !! L’église ce jour là recevait une famille en fête, s’animait plus qu’à l’accoutumée, mais on restait dans les limites exigées par les circonstances………….
Mais hier……………..oulalalalala nom de Dieu !!!!!!!!
Nous sommes à l’ère de l’appareil photo numérique, chouette instrument dont je ne me sépare quasiment jamais. Le souci c’est qu’aujourd’hui CHAQUE membre de la famille a son appareil, et CHAQUE membre de la famille veut prendre des quantités de photos pour en réussir 1 ou 2 et CHACUN vérifie ensuite sur son petit écran après chaque cliché le résultat obtenu, n’hésitant pas, au besoin, à demander l’avis du voisin.
Autrefois vous aviez 3 personnes dans l’allée appareil au poing pour 30 personnes sur les bancs, et hier c’était 3 personnes sur les bancs pour 30 mitraillant chaque seconde de l’événement. Je me demande d’ailleurs ce que ces photos vont bien pouvoir donner si ce n’est un bordel sans nom…….
Je passe sur les enfants allongés dans l’allée jouant à grands cris comme au parc, tout le monde parlant à voix haute comme lors d’un cocktail mondain, les groupes comparant leur photos………etc…………et je finirai par l’apothéose, le passage à l’autel de l’une des familles avec la maman la main dans une poche, l’autre tenant son bébé sous le coude, souriant à l’assemblée comme lors de la remise d’une médaille, mais très rapidement éclipsée par l’arrivée de la marraine, toute aussi souriante, nourrisson vissé au sein sous le nez du prêtre qui a du boire ce jour là la coupe jusqu’à la lie………

On l’a senti fatigué quand il a pris congé…..

Fée du logis

Noter pour la prochaine fois : Ne jamais, JAMAIS, lancer une machine tant qu’on est pas en pleine possession de ses moyens. Ne pas hésiter à attendre le lendemain matin, voire même le surlendemain ! Ne pas mégotter sur ce point…….
Fiévreuse, et donc passablement groggy hier soir, j’ai décidé de laver mes blouses blanches avant d’aller me coucher exceptionnellement tôt.
Afin de ne pas faire tourner le blanc de mes blouses et ne pas arborer un chiffon grisâtre au bout de quelques mois, j’attends toujours qu'elles soient toutes utilisées pour les laver d’un coup à la température maximum, avec des comprimés d’eau de javel, et uniquement d’autres torchons blancs immaculés…….
Mais hier soir, je n’étais pas dans mon état normal, ma tête ressemblait à un tambourin coincé entre deux cymbales, mes muscles aussi endoloris qu’après un triathlon, bref…….j’ai fait fissa……..
J’aurais pas du…………..
J’ai oublié de retirer de l’une de mes poches un stylo à bille…………….

Deux heures à 90 °c avec du blanc…………je vous laisse imaginer la suite.
Soupiiiiiiiiiiiiiiiiiir

Arrêt sur image

Après midi dans le jardin.........

C'est l'histoire d'une cocotte....

Aujourd’hui est l’un des rares Vendredi où je travaille (1 par mois en fait), et du coup voici une recette que je n’ai pas eu le temps de faire ce midi mais que j’ai en revanche réalisé par le passé pour le plus grand bonheur de mes papilles.
On reste dans le sucré-salé, mais les amoureux de la cuisine classique devraient s’y retrouver tout de même.

Rôti de porc aux pommes

Ingrédients : pour 6 personnes

1 rôti de porc d’1.8 kg
3 oignons
1 kg de pommes (golden, braeburn, reinette)
2 gousses d’ail
1 bouquet garni
20 cl de vin blanc sec
1 cuil à soupe de fond de veau déshydraté
25 gr de beurre
1 cuill à soupe d’huile
Sel poivre

Préchauffez le four th 6 (180°C)
Pelez et émincez les oignons
Faites revenir la viande dans l’huile et le beurre à la cocotte jusqu’à ce qu’elle soit doré de tous les cotés. Réservez là.
Colorez les oignons légèrement dans la cocotte. Ajoutez la gousse d’ail entière non pelée et le bouquet garni. Remettez le rôti et son jus dans la cocotte.
Versez le vin, salez, poivrez.
Portez à ébullition puis couvrez. Glissez la cocotte dans le four et laissez cuire 1h45.
Retirez le cœur des pommes, puis coupez les en tranches d’1 cm. Placez les dans la cocotte et poursuivez la cuisson 15 min.
Sortez le rôti de la cocotte et découpez le. Disposez le sur un plat en intercalant les pommes.
Ajoutez le fond de veau dans la cocotte et faites réduire le jus jusqu’à une consistance sirupeuse.
Nappez en aussitôt le rôti.

En plus ça n’est pas lourd du tout !!! limite light…….limite.

Histoire de bulles

Voilà maintenant plus d’1 mois ½ que je partage ma vie et mon toit avec Gonzague (un poisson……..j’apporte cette petite, mais néanmoins importante, précision pour ceux qui me lisent pour la première fois et qui pourraient alors être atterrés par les lignes qui vont suivre s’il y avait la moindre confusion).

Il est donc temps de faire un premier bilan.
On le fait bien pour les élections, pour les changements de vie, pour un mariage etc…….pourquoi n’y aurions nous pas droit Gonzague et moi ??? humm, je vous le demande un peu……..
Bref ! Un mois ½ ensemble, avec tout ce que l’usure du quotidien peut faire de ravages dans la vie d’un couple, avec la disparition du mystère et de la curiosité des premières rencontres, 1 mois ½ sans fards, sans tralala……
Bilan donc de cette cohabition….
Et bien pour résumer je dirais que vivre avec un poisson est pour le moins déconcertant, voire même légèrement décevant.
Gonzague ne répond aaaabsolument pas au cahier des charges que l’on pourrait être en droit d’attendre d’un animal domestique (d’ailleurs Gonzague est il un animal domestique ?).
Pas de nageoires frétillantes dans l’eau quand je rentre du travail, idem pour l’heure de la pâtée où, au contraire, il file se carapater à l’autre bout du bocal quand je m’approche dangereusement avec sa gamelle.
Chacun mène sa vie en solo sous le même toit.

La télé ne l’intéresse pas, mes livres l’ennuient, il ne m’a même pas demandé si j’avais passé de bonnes vacances !!!!!!! Il s’en fout superbement !
Pour tout vous dire mes relations avec mes fleurs sur le balcon sont largement plus satisfaisantes. Chaque nouvelle éclosion et une réponse à ma question quotidienne « alors comment ça va les filles ??? ». Ouvrir la porte de la cuisine qui donne sur l’extérieur et déjeuner en les regardant s’épanouir au soleil est une véritable compagnie.
Gonzague tourne en rond ou attend tapi derrière une plante verte que je quitte la pièce. Gonzague n’est pas un pote de chambrée désopilant………….
Bref !!!! j’veuuuuuux un chat !!!!

PS : pour la SPA qui pourraient passer dans le coin et pour ne pas inquiéter les âmes sensibles, je tiens à préciser que Gonzague bénéficie des soins les plus affectueux, dans un bocal tip top avec 2 ordinateurs à sa disposition, une vue magnifique sur l’extérieur, et qu’au cours de ma semaine de vacances il n’a pas été livré à lui-même comme une vulgaire rascasse, mais confié aux bons soins d’une amie qui s’en est occupé comme d’un fils !!!
Il pourrait même utiliser mon ipod s’il me le demandait………la balle est dans son camp !!

Femmes mode d'emploi

Sortie de la salle de bain après une bonne douche l’autre soir.

A peine vêtue, je me dirige vers le lit où mon amoureux est en train de lire.

Lili (toute fraîche)- Voilà 1 mois que je me tartine d’une crème contre la cellulite. Je suis assez fière de moi car pour une fois je m’y tiens…..

L’amoureux (levant le nez de son livre)- Ah ????? Tu y crois à ces trucs ??

D'un coup, beaucoup moins, les résultats ne lui ont manifestement pas sauté au visage……….savent pas nous parler les hommes !!!

Bricolage du Dimanche matin

Je découvre, ravie, mon logiciel Picasa dont j'ignorais tout le potentiel.

Voici le résultat de mon premier montage photo.........histoire de prolonger encore un peu l'état d'hébétude des vacances......

Service après vente

Mercredi dernier à la pharmacie

(Lili, sourire bienveillant)- Monsieur Duchmol ? bonjour
(Mr Duchmol)- Bonjour, je suis venu hier à cause d'un problème d'ampoules aux pieds
(Lili toujours bienveillante)- huiiiiiiiii ?
(Mr Duchmol)- Et "ON" m'a vendu des pansements
(Lili patiente) - Eeeeeeeet ?
( Mr Duchmol) - et bien C'EST UNE SACRE MERDE VOTRE TRUC !!!!!!!!!!!!!!!
(Lili déconfite)- Huuuuuuuuuuu ?

Elle va me plaire cette journée, je le sens...............

Sucré salé

«Tout simple, mais succulent», voici l’intitulé de la revue dans laquelle j’ai trouvé cette recette……….et croyez moi, ce midi je me suis réellement régalée.
Ce plat va sans aucun doute faire partie du top 10 de mon carnet personnel.

Facile, et relativement rapide, on peut le réaliser dans une casserole classique ou dans un Wok comme cela a été mon cas…..

Curry de poulet coco-papaye

Ingrédients : pour 4 personnes (j’ai diminué pour moi toute seule)

4 blancs de poulet
1 citron
2 gousses d’ail
3 cuill à soupe de curry
50 g de dés de papaye séchés
30 cl de lait de coco en boite
1 cuill à soupe de noix de coco râpée
30 g de beurre
Sel et poivre

Râpez le zeste du citron et pressez le.
Mélangez 1 cuill à soupe de curry avec le zeste, le jus, le sel, le poivre et le lait de coco.
Ajoutez le poulet en gros cubes. Laissez mariner 1 h. Egouttez le poulet et gardez la marinade.
Pelez et émincez l’ail et l’oignon. Faites les colorer 3 min avec le beurre et le reste du curry dans une cocotte. Ajoutez les dés de papaye et le poulet. Mélangez, puis versez la marinade.
Portez à frémissements, laissez mijoter 20 min. Si le jus est abondant en fin de cuisson, ôtez le couvercle et laissez cuire 5 min.
Saupoudrez de noix de coco et parsemez de coriandre juste avant de servir sur du riz basmati.

Troooooooooop bon !!!!!

Rhââââ !!!

Alors, s’il y a bien une chose dont j’ai horreur et qui me frustre épouvantablement (et là je pèse mes mots), c’est de découvrir un écrivain au travers d’un roman captivant, de me précipiter ensuite sur sa bibliographie pour apprendre pétrifiée que c’est son seul et unique roman et qu’il n’y en aura plus d’autres pour la simple et bonne raison que l’auteur n’est plus de ce monde (là franchement c’est ballot) ou n’a pas souhaité renouveler l’exploit.
C’est le cas par exemple de Roy Lewis avec son hilarant «pourquoi j’ai mangé mon père», ou encore Richard Hugo avec «la mort et la belle vie», petit chef d’œuvre de suspens et de poésie (oui, les 2 sont compatibles), sans parler de Stieg Larsson dont je n’ai toujours pas digéré la disparition.

L’idée qu’il n’y aura pas de Millénium 4 m’est absolument intolérable………un volontaire s’il vous plait pour raconter la suite des aventures de Lisbeth Salander……..
Et là justement depuis quelques jours je me régale en lisant le savoureux «ne tirez pas sur l’oiseau moqueur» de Harper Lee.

Je l’avais emporté avec moi en Italie et il est à l’origine de quelques coups de soleil car j’étais bien trop captivée par mon livre pour penser à me retartiner de crème toutes les deux heures (conseil que je répète inlassablement à mes clients en fronçant les sourcils pour souligner combien ce que je dis est important).
Toute enthousiasmée par le ton de l’auteur, le style, la chaleur qui se dégage du livre, j’ai recherché d’autres titres afin de prolonger le plaisir.........
Et bien nan !! Le mystère plane autour de Harper Lee qui adorait écrire mais n’a jamais voulu mettre en route un second roman.

Sa sœur aurait donné une explication à une journaliste «quand vous êtes au pinacle (le livre fut couronné par le prix Pulitzer en 1961) comment auriez vous encore envie d’écrire ? Auriez vous envie d’être en compétition avec vous-même ?».
M’enfin, qui fixe le niveau à partir duquel on se trouve au pinacle ? C’est à quelle hauteur ce truc ?

Pasta et bicyclette.....

Ce qu’il y a de râlant avec les vacances c’est qu’on y pense durant des mois, on les attend avec une patience qui frise l’héroïsme, et à peine le temps de dire «ouf» les voilà terminées……
Ça déboule comme un grand coup de vent qui aère notre quotidien, une espèce de tornade joyeuse, et ça passe à toute allure juste le temps d’en sentir le parfum, d’en savourer le goût en regrettant immédiatement qu’il soit si fugace……..
Mes vacances, cette fois ci elles ont eu un goût très particulier, un goût de………pâtes !!!!!
Bon, je savais qu’en Italie j’aurais l’occasion d’en manger un peu, mais de là à imaginer que j’allais m’en gaver, que chaque repas allait invariablement commencer par une assiette de pâtes…………..que ce plat est aux Italiens ce que le pain est aux français……….
La prochaine fois je perds au préalable 5 kilos avant de remettre prudemment les pieds sur le sol Italien.
Parce qu’en fait il y a un petit détail que j’avais oublié de vous préciser avant de partir tant il me semblait anecdotique………
Comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire, mon amoureux est trèèèès sportif. Chez lui faire du sport est une forme de respiration, une addiction,…………….tout ce que je ne connais pas, mouuuuuaaaarffffff.
Et du coup nous étions logés dans un hôtel dont l’intérêt principal est d’organiser des sorties vélo pour les amoureux du cyclisme. Mais là je parle du vrai cycliste hein !!!! du costaud moulé dans son cuissard, avec le casque, les chaussures qui font « clac, clac,clac,clac » à la petite pointe de l’aube le matin dans les couloirs de l’hôtel, celui qui trouve la sortie « décrassante » à partir de 100 kms, bref le fou…….mon amoureux quouâ !!
Tous les matins aux aurores il me laissait donc solidement agrippée à mes projets de grasses matinées (mais dans un hôtel où 50 chasses d’eau activées par 50 cyclistes se mettent en route, suivies de très près par 50 douches…….il faut une motivation béton pour rester au lit), et partait sillonner les routes italiennes jusque midi……
L’idéal pour moi, qui ainsi pouvait trainer toute la matinée, de ma chambre à la plage, et de la plage à ma chambre avec 2 autres accompagnatrices toutes aussi perplexes devant l’énergie de leurs compagnons…….
Mais un cycliste ça se nourrit, et pour tracer des kilomètres il faut du carburant…….d’où les pâtes, administrées à chaque repas avec autorité par une forte italienne veillant sur nous comme une poule sur sa couvée. Inutile de préciser que mes refus devant l’arrivé des plats copieux faisant suite à la première fournée de pâtes ont eu droit à quelques regards fortement désapprobateurs……
J’ai donc bénéficié d’un régime alimentaire digne d’un grand sportif, tout ça pour me trainer jusqu’à la plage située à 50 mètres et me hisser sur mon transat face à la mer……….no comment……….
Je mange des petites salades légères depuis mon retour…….mais en revanche, devinez ce que j’ai rapporté dans mes valises………hummmm………..un livre de recettes de pâtes ! parce que y’a pas à dire, question pâtes les Italiens sont des Dieux !!!!!

Gondolier, t'en souviens tu ??

Les valises pas encore défaites mais cette image toujours sur ma rétine...............Venise la merveille de l'Italie........

Salade de fruit, jolie, jolie.......

Alors aujourd’hui «jour de la recette» (pour ceux qui ne suivent pas), je vais exceptionnellement vous proposer quelque chose que je n’ai pas encore fait.
Je ne voudrais pas donner l’impression de sombrer dans la facilité, mais à 24 h des vacaaaaaaannnces (ma voix a encore dérapé), mon frigo est vide et je suis en plein préparatifs…….
J’ai repéré cette recette cette semaine et je l’ai mise de coté bien décidée à la réaliser dès que possible. Je lui ai d’ailleurs déjà apporté quelques modifications car à l’origine elle est à base de pastèque et pour lui donner plus de goût j’ai préféré proposer du melon (mais toi ô lecteur, c’est comme tu veux tu choises).

Il s’agit d’un dessert à servir sous forme de verrines………

Salade Anisée au melon

Ingrédients :

(pour 4 personnes)

Environ 600 gr de melon (2 ?)
1 orange
1 citron
1 c à café de graines d’anis
40 gr de sucre

Commencez par préparer le sirop. Mélangez dans une casserole le jus de l’orange et du citron avec 15 cl d’eau, le sucre et les graines d’anis. Portez lentement à ébullition.
Retirez du feu et laissez refroidir.
Couper chaque melon en 2. Retirez l’écorce et les graines et taillez chaque portion en dés.
Répartissez les dés de melon dans des verrines et versez dessus le sirop refroidi.
Glissez au réfrigérateur pour servir bien frais.

Dés que je rentre, je me lance…..

Ayé......

Nous sommes enfin le 1ier Mai, ça commence à devenir sérieux ces histoires de printemps, ça rigole déjà moins...........nooooon mais !!