lundi 30 novembre 2009

Sans transition......

.......avec le billet précédent et surtout ses commentaires au ton plus grave………….
L’automne qui tire sa révérence en douceur……..et la neige qui ne vient toujours pas……….


(Edit)
Quoique.......FD avait raison........le brouillard se léve et il semblerait que....

dimanche 29 novembre 2009

Une fessée qui fait mal

J’ai reçu ce matin (euuuuh non, cette nuit), un commentaire de Akynou concernant mon post sur le projet de loi contre la fessée.

"Pourtant, c'est important aussi. Au delà du terme fessée, il y a les châtiments corporels dont sont victimes les enfants. Et il n'y a pas de quoi rire."

J’ai d’abord voulu lui répondre dans la partie «commentaires» et puis après réflexions je me suis dit que ça méritait tout de même un billet plus étoffé.
Je comprends la réaction de Akynou, et je comprends que ma légèreté sur le sujet puisse la choquer. Rire des maltraitances que l’on pourrait infliger à un enfant est effectivement choquant.
Mais je souhaite m’expliquer et développer un peu plus sur le sujet.
Je ris oui…………mais je ris jaune.
Entendre au journal de 20h entre la poire et le fromage «bientôt la fessée peut être interdite en France !!!!», est risible…………car les choses ont été annoncées de cette façon, suivie d’un petit reportage et d’une interview de Dominique Versini sur la fessée. D’où mon post écrit dans l’heure.
Maintenant voici ce qu’il en est vraiment :

Dominique Versini, demande à la France de répondre à la demande du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies et du Conseil de l'Europe et de voter une loi interdisant tous les châtiments corporels imposés aux enfants. "L’expérience de certains pays ayant interdit tout châtiment corporel montre qu’il existe des moyens positifs pour corriger ou discipliner les enfants et construire des relations fondées sur la confiance sans tomber dans l’excès inverse de «l’enfant roi»

Bien, OK. Maintenant, a-t-on montré si cette loi avait eu des effets sur les chiffres concernant les enfants battus ? Va-t-on proposer des solutions pour «éduquer» les parents où va-t-on juste leur dire «une fessée c’est mal, trouvez autre chose».
Et pourquoi ne pas appeler un chat un chat et annoncer plus crument «interdiction de lever la main sur les enfants». Car c’est ça la vraie question. Un adulte a-t-il le droit de lever la main sur un enfant ?
Parler de fessée c’est léger, mais si les termes utilisés avaient été différents les questions soulevées après cette annonce au journal auraient peut être été différentes.
Autoriser l’état à intervenir dans les foyers et dans l’éducation c’est grave, ça peut être dangereux, même si ça peut s’avérer nécessaire parfois. Mais la situation des enfants en France est elle si dramatique et alarmante qu’il faille pondre une loi ? des campagnes de communication ne seraient elles pas plus utiles ?
Battre comme plâtre son gamin c’est perdre le contrôle et signe d’une profonde perturbation, et je ne suis pas sure qu’une loi de ce type puisse faire quoique ce soit . Le problème est ailleurs.
Mes parents me corrigeaient avec un martinet. Aujourd’hui je me demande comment c’était possible de faire une chose pareille. Je ne peux m’imaginer en train de saisir un objet pour frapper. Mais je n’ai pas d’enfants………
J’aurais voulu qu’ils trouvent autre chose, mais je crois qu’ils ont fait ce qu’ils ont pu, même si parfois j’aurais fait différemment et pas forcément mieux.
Si j’écoute mes grands parents, mes parents, et mes amis, on n’élève plus les enfants de la même façon qu’il y a 60, 40, et 20 ans. Les choses se font naturellement depuis quelques décennies et sans qu’il y ait de loi qui soit intervenue, lever la main n'est plus aussi spontanné (hors du contexte de la maltraitance). Mais je me trompe peut être……….

mercredi 25 novembre 2009

Portraits 4

Le pressé
Le pressé est………..pressé.
Premier signe qui ne trompe pas chez ce personnage un rien stressant, c’est sa voiture garée en vrac devant la pharmacie avec le moteur qui tourne encore.
Le pressé ne doute pas un instant qu’il sera servi à la vitesse de la lumière et l’idée même qu’il puisse attendre est inenvisageable. Comme le dit fort bien une de mes amies, le pressé «a vu la vierge»……..il attendra comme tout le monde son tour, vous condamnant à voir sa tête apparaître à gauche, puis à droite, puis à gauche, puis à droite, au dessus de l’épaule de la personne dont vous vous occupez.
Le pressé, par ses soupirs et son impatience, vous donnera le sentiment d’évoluer telle une doudou martiniquaise nonchalante au milieu des rayons de la pharmacie.
Le pressé n’a pas le temps, il courre, il vole, il survole, et s’il s’arrête dans votre officine c’est que quelque chose d’agaçant le freine dans sa course infernale……..un rhume, une grippe, une angine, ou pire……une gastro.
Le pressé vous explique en deux mots qu’il veut tout de suite un médicament unique, simple à administrer, rapide, efficace, et si possible en une seule prise. Le pressé a généralement un conseil d’administration à présider le lendemain à 8h et vous explique les yeux dans les yeux qu’il compte sur vous pour le retaper IMMEDIATEMENT.
D’une certaine façon le pressé vous en veut un peu d’être malade. Vous l’agacez en lui demandant d’énumérer ses symptômes. Le fait qu’il vous ait dit qu’il était malade devrait largement vous suffire.
N’allez pas parler d’homéopathie au pressé………et utilisez des adjectifs qui le rassureront, «fort», «radical», «remède de cheval», en laissant échapper quelques mots comme «attention», «respectez bien !!» «n’abusez pas». Le pressé se sentira compris et ne doutera pas un instant que pour lui vous aurez sorti l’artillerie lourde.
Après ça si au moment de payer il vous demande pour la millième fois «vous êtes sure qu’il n’y a pas plus fort et plus rapide ?» répondez lui que pour les miracles il reste encore l’évêché.

dimanche 22 novembre 2009

Malédiction

La loi de l’enmerdement maximum n’est pas une légende……
Pourquoi faut il qu’il n’y ait JAMAIS dans ma trousse à outils de fille-célibataire-hypra-organisée-qui-sait-se-débrouiller-toute-seule le bon modèle de piles lorsque j’en ai besoin de façon urgente pour un appareil dont le fonctionnement immédiat m’est indispensable (en l’occurrence le thermostat de mon appart ce soir).
Quand je veux des petites j’ai des grosses, et quand j’ai besoin de grosses j’ai des petites.
Pouuuuuuuuuurquoi ?????????
Idem pour les ampoules à vis et à baïonnette…….

jeudi 19 novembre 2009

Le concert

La semaine dernière avec meilleure coupine nous sommes allées voir «Le concert».
Cette fois ci j’ai préféré laisser passer un peu de temps avant de vous en parler afin de permettre à mon sens critique de prendre du recul (celui-ci étant plutôt généralement porté sur l’enthousiasme, le plaisir de la sortie en elle même, «c’était trop coool», «trop bath» etc……..)
C’est clair qu’une soirée ciné avec meilleure coupine c’est rarement l’enfer. Ça commence en général par un petit restau histoire de s’éparpiller en bavardage sur tous les sujets hyyyyyper importants de nos vies respectives. C’est ensuite un passage par le stand des bonbons d’où il faut arracher meilleure coupine sans qu’elle se roule par terre, et ensuite c’est le film.
Donc en clair le bilan de ma soirée est toujours hyper positif et le film bénéficie généralement de mon enthousiasme sur l’ensemble. D’où la nécessité de prendre le temps de digérer.
Bon, déjà pour commencer il faut préciser que coupine s’est endormi durant la séance……..
Du coup elle a loupé LE moment important le l’intrigue et s’est réveillée hébétée sans rien comprendre.

- C’est qui cette nana dont ils parlent tout le temps?
- Euuuuuh, je t’expliquerais tout à l’heure dans la voiture.

Enfin, pour être honnête, une semaine plus tard mon esprit a déjà balayé toutes les émotions soulevées par l’histoire……..quasiment oubliée.
Grosso modo, le sujet m’a plu. Une groupe de musiciens russes qui se fait passer pour le Bolchoï afin d’aller jouer au Châtelet en France, ça promettait d’être amusant. Essayer de comprendre tout au long du récit le fin mot de l’histoire m’a plu aussi. Mais ça manquait de finesse, et j’ai trouvé l’humour un peu pataud, trop gros, le coté russe trop caricaturé, alors que le véritable fil de l’histoire était grave et tragique. Le mélange des deux genres n’était pas réussi, pas homogène, un peu comme si j’avais vu deux films en parallèle.
Dommage car l’histoire est très belle………….

dimanche 15 novembre 2009

Même pas mal.....

Je viens d’entendre à la télévision qu’il serait question d’interdire la fessée en France ……
Boarffff c’est pô grave, il restera encore le martinet………

PS : je suis contente et rassurée de voir le gouvernement de mon pays se pencher sur des questions essentielles et préoccupantes.

samedi 14 novembre 2009

Portraits 3

Le client de la dernière minute.
Pour être honnête celui-ci est loin d’être mon préféré. C’est l’un des rares qui soulève en moi des vagues de colère que je masque avec peine. Je sais, c’est mal………..mon métier devrait être un sacerdoce et chaque occasion de le pratiquer source de joie (alléluia !!).
Et bien en fait j’ai gardé mon âme de collégienne, huhuhu, et à l’heure de la récré je n’aime pas être retenue pour des broutilles.
La pharmacie ferme à 19H15 et il se pointe généralement à 19H14 pétante ! montre en main.
Je ne parle pas ici de la mère de famille qui arrive essoufflée et soulagée de trouver la pharmacie encore ouverte après deux heures à poireauter dans une salle d’attente et dont vous apercevez les enfants au bord de l’implosion à l’arrière de la voiture. Celle-ci est toute pardonnée. Ne nous méprenons pas………..il y a dernière minute ET dernière minute.
Là je vous parle du client généralement retraité, qui a eu TOUTE la journée pour venir vous voir, mais qui a pris cette fâcheuse habitude de vous pourrir régulièrement la fermeture.
D’ailleurs c’est un petit malin et il s’en vante lui-même «je viens à cette heure car au moins je suis sure qu’il n’y a pas foule et que je ne vais pas à attendre». Fallait y penser………..
Il va sans dire qu’il ne vient pas pour une bête boite d’aspirine. Ça, à la rigueur, ne provoquerait chez moi qu’un vague agacement.
Il vient avec ses 4 ordonnances de renouvellement pour son traitement habituel, ophtalmo, cardio, dermato, généraliste, et profite du fait qu’il est le seul et dernier client pour discuter le bout de gras avec sa pharmacienne préférée. Parce qu’en plus il nous trouve sympathique et charmante……
On l’est en effet, la plupart du temps, aux heures d’ouverture. Mais après 8 heures debout derrière le comptoir on est comme tout le monde, on a envie de rentrer à la maison, de se faire couler un bain, d’allumer son ordinateur et de se servir un apéro, bref ! de tomber la blouse……….
Il a le temps, et notre temps à nous ne le concerne pas, il se l’approprie et ne tient pas compte des limites imposées. Il ne s’excuse pas car il a du plaisir à être là, accoudé au comptoir pendant qu’on sort les médicaments, et il n'imagine pas un instant que ce plaisir ne soit pas partagé.
On culpabilise de ne répondre que par monosyllabes, on essaye d’afficher un sourire un poil moins crispé, et pour peu qu’on soit attendu chez des amis pour une soirée prometteuse on se retient de ne pas hurler à la mort…………..
Oui, franchement, celui là je le déteste, c’est très très mal, mais je le hais……..
Surtout quand au moment où il part enfin, 20 minutes après l’heure normale de la fermeture, un autre client passe la tête dans l’entrebâillement de la porte en s’exclamant «ouuuuuuuuuuuuf !!! vous êtes encore ouvert !!!!!»

jeudi 12 novembre 2009

Terreur nocturne

Hier soir très tard, ou plutôt très tôt car minuit était largement dépassé, je pose enfin mon fascinant bouquin et j’éteins la lumière.
Impossible de trouver le sommeil, j’ai abandonné les héros dans une situation franchement pas commode, limite angoissante, et toutes ces histoires de vampires avec l’obscurité qui règne dans mon appartement ça me travaille un touuuut petit peu.
Je tends l’oreille et il me semble entendre un bruit dans le salon…………Je me rassure en me disant que j’ai bien baissé les volets, que je suis au 2ième étage et qu’il y a un digicode à la porte de l’immeuble avec caméra de sécurité et tout et tout……..sans parler des voisins qui seront, saaans aucun doute, ravis de venir dare dare en pleine nuit chasser le vampire sous mon canapé.
Puis je me souviens aussi que dans le livre les vampires ils s’en tapent les cuisses des portes fermées et autres pont levis………et je n’ai plus de gousse d’ail…………..ni de crucifix………….même pas une bombe antiagression. Quant à ma voisine, c'est ballot, elle est repartie sur la côte, et mes voisins du bout du couloir me semblent beaucoup trop loin pour que ce soit rassurant.
Je suis là, offerte et vulnérable sous ma couette avec le nez qui dépasse à peine, les yeux grands ouvert sur l’obscurité.
La fatigue finira enfin par avoir le dessus et c’est au moment précis où j’ai du sombrer dans mon premier sommeil que mes bottes posées contre le mur près du lit on choisi de s’effondrer sur le sol.
Je peux sans me vanter vous annoncer que le record de vitesse pour se réveiller et allumer une lampe située à plus d’1 mètre a été battu cette nuit…………et sans échauffement, même pas entraînée……..

mercredi 11 novembre 2009

Fascination

Meilleure coupine qui me connaît parfois mieux que moi-même m’a offert cet été le premier tome de la très médiatique saga «Twilight».
Elle avait vu l’incontournable couverture un peu partout, entendu que le monde entier se ruait dessus, et du coup s’était dit «Fichtre diantre, ça pourrait bien plaire à notre Lili».
En ce qui me concerne, mon état d’esprit vis à vis de ce bouquin était franchement différent. On en parlait trop, j’avais vaguement compris qu’il s’agissait d’une histoire de lycéens fous amoureux, des vampiiiiiiiires en plus, bref ! Un truc qui selon moi risquait au mieux de m’ennuyer, au pire de me foutre la pétoche. Je l’avais donc soigneusement ignoré dans mes choix de lecture et étais restée totalement sourde aux commentaires captés ça et là.
A 38 ans et des antécédents amoureux plus ou moins glorieux, j’ai le romantisme franchement en berne, voire totalement mouru.......
Je ne m’en plains pas, c’est un constat……… sans doute la lucidité de l’age (le premier qui ricane je le sors).
Les princes charmant et tout le toutim je sais que ça n’existe pas, et quand bien même ça existerait j’ai largement pigé que je n’ai pas un tempérament à recueillir chez moi un mec avec son destrier blanc (ou noir) et un genou à terre la plupart du temps. Je ne suis pas une princesse très charmante et Calamity Jane présente plus de similitudes avec moi que la Belle au bois dormant ou Cendrillon.
Mais bon voilà, les cadeaux de meilleure coupine me sont précieux et ce livre s’est donc retrouvé sur ma table de nuit au milieu des quelques autres en attente.
Et puis j’ai fini par l’ouvrir, profitant de mon voyage en train sur Paris, pour faire passer le temps.
Au bout de quelques pages, d’un ton un peu condescendant j’envoyais un mail à meilleure coupine via mon blackberry «Rhôôôôôôô, c’est hyyyyper harlequinesque ton bouquin !!!».
Mais à l’arrivée gare de Lyon je levais à contre cœur le nez du livre……..totalement accro !!!!!!
L’écriture et le style n’ont honnêtement rien d’extraordinaire, l’histoire s’adresse très nettement à des adolescentes, mais………euhhhhh………..comment dire……….prise dans la lecture j’ai régressé de quelques années, pour arriver à celles où je me suis pâmée durant des mois devant un garçon à qui je n’ai jamais adressé la parole. Ces années où je faisais des détours incroyables durant les interclasses pour tomber «par hasard» sur un certain F qui monopolisait toutes mes pensées. Durant ces 2 ans à le guetter il m’a une fois fait la bise car je me trouvais au milieu d’un groupe dont il connaissait certaines personnes………….j’ai failli m’écrouler par terre, terrassée par l’émotion. Il me reste le journal intime que j’écrivais à l’époque et dont je noircissais les pages en parlant de ces moments de pure passion où je le croisais durant 1 seconde et 30 centième dans un couloir du collège. J’ai d’ailleurs encore son emploi du temps ainsi que les numéros des salles où il avait cours et que j’avais obtenu après des jours et des jours à le pister.
Il va sans dire que F n’a jamais su que je me consumais littéralement pour lui……..je crois bien qu’il ne m’a jamais réellement vu.
Je retrouve avec ce livre des émotions qui me paraissaient terriblement loin et mortes en moi, un peu comme si l’adolescente que j’ai été n’avait pas encore tout à fait dit son dernier mot. Disons que ça me rajeunit.......
Inutile de préciser que la lumière reste longtemps allumée le soir dans ma chambre……..et que les réveils sont durs.
Chuis paaaaaaathétique !!!

lundi 9 novembre 2009

Ach Pariiiiiis !!!

Parmi mes grandes résolutions à mon retour de vacances j’ai décidé cette année de m’organiser un week end hors département par mois. On a les défis qu’on peut……….et depuis septembre je suis assez contente de moi car je m’y tiens.
Bon, comme je bosse 3 samedis par mois ça demande un minimum d’organisation et je n’ai pas beaucoup de souplesse concernant les dates, mais grosso modo pour le moment c’est assez fastoche.
Il y a donc eu le Vaucluse en Septembre, l’Yonne en Octobre, et le week end dernier j’étais à Paris………..
Ce principe de m’imposer de faire ma valise au moins une fois par mois me donne un peu le sentiment de partir en vacances, de rallonger le temps, d’oublier le quotidien du boulot et de revenir avec la tête encore un peu ailleurs, relativement détendue…….
Ces quarante huit heures à Paris sont passées à toute allure mais je me suis régalée. Régalée en retrouvant des cousins avec qui j’ai du plaisir à discuter et à partager de bons moments, régalée en me promenant au milieu des dernières couleurs de l’automne, et régalée grâce aux bons conseils de Floh, en découvrant l’exposition du peintre Soulages à Beaubourg.
Je ne connaissais pas son œuvre et de brèves recherches sur Internet m’ont donné envie d’aller y faire un tour. Je craignais un peu d’être totalement hermétique à ses toiles noires, «l’outre noir», et de rester perplexe à envier les regards admiratifs de ceux qui auraient perçu quelque chose là où je n’aurais vu que du noir. Mais les explications distribuées à l’entrée puis la projection avec l’interview du peintre, à la sortie, m’ont permis de dépasser ma première impression et d’aller vers ce que l’artiste souhaitait nous montrer. En bref…..j’ai compris, et je suis ressortie ravie d’avoir ouvert un peu plus mon horizon et ma vision du noir…….
Rien de sinistre……….que du bonheur !!!!


vendredi 6 novembre 2009

Tenir une lampe allumée...

Je viens d’acheter à l’instant deux lampes identiques (enfin, une verte et une chocolat) pour mon Home sweet home.
Pas une hein ! mais deux !!! Quand j’aime j’oublie de compter, je rafle.
Elles sont trop trop trop belles, vraiiiiiiiiiment…………en revanche il s’avère qu’elles n’éclairent rien du tout…………….mais alors vraiment rien du tout !!
Mon enthousiasme a donc légèrement décliné……......et il continu avec la lumière du jour……….

jeudi 5 novembre 2009

Cas de conscience

Ce matin en allant travailler je vois sur le bord de la route 2 gendarmes qui viennent d’arrêter une conductrice. Elle roulait probablement un peu trop vite et va en être quitte pour un sermon, une amende, et quelques points en moins.
Le problème c’est que j’ai reconnu la femme……..c’est une cliente. Au moment où elle montre ses papiers je sais qu’elle est chargée en Morphine et hypnotiques. Je l’ai servi il y a 2 jours, et les douleurs dont elle souffre depuis l’enfance cèdent à peine avec ce traitement de cheval.
Elle conduit………. les gendarmes ont devant eux une grenade dégoupillée qu’ils ne voient même pas. Et moi je poursuis mon chemin car je suis tenue au secret médical. Mon seul pouvoir c’est de la bloquer la prochaine fois discrètement au comptoir et d’essayer de lui en parler…….ce qui ne servira strictement à rien.

mardi 3 novembre 2009

Fallait y penser.....

Discussion avec ma soeur l'autre jour.

-(Moi) Comment fais tu pour que ta salade ne s'abime pas dans ton frigo ?
-(Elle) Je la mange !
-(Moi)......................

PS: il nous arrive d'avoir aussi des échanges au niveau un poil plus élevé.......j'vous jure !!

lundi 2 novembre 2009

Dernière séance

Bon, avec tous ces événements désopilants je ne vous ai même pas dit que j’avais été voir «Lucky Luke» la semaine dernière……
Et pourtant ça mérite d’être souligné car depuis que j’ai donné son congé à l’amoureux je n’avais pas encore eu l’occasion, ni l’envie, ni le temps (non le temps c’est une fausse excuse parce que ça j’en ai suffisamment pour faire tout ce que j’aime), bref, ça faisait un bail que je ne m’étais pas fait une toile.
Du coup pour mon grand retour dans les salles sombres mon choix est tombé sur «Lucky Luke».
Certains pourraient ajouter que j’aurais pu faire un meilleur choix et pour être honnête l’amie qui m’accompagnait n’a pas du tout été emballée par le film.
En revanche, ben mouâ, j’ai accroché, ouep ! Vraiment accroché.
En fait je pense que le coté critiquable c’est le coté BD, mais j’étais venue pour ça. Ce film est tout simplement une BD animée, avec des images aux couleurs accentuées, chaudes, des couleurs que j’aime particulièrement, une sorte de film spaghettis à la sauce moutarde. Tout est gros, rien n’est crédible, c’est énorme, et j’ai marché à fond, toute disposée à me laisser entraîner.
Je n’aime pas Michael Young, ce type me hérisse le poil dés que son visage apparaît à la télé……………je l’ai pourtant trouvé excellent, génial, terrible. Sans parler de Sylvie Testud en Calamity Jane………je guettais chacune de ses apparitions avec impatience.
En résumé je dirais qu’il faut aimer ce genre d’univers, et que pour ma part je me suis régalée.

dimanche 1 novembre 2009

Rions un peu

Je vous ai déjà parlé du lutin je crois………mais siiiiiiiiiii, souvenez vous…..
Vous allez voir qu’avec lui j’ai une vie trop rigolote que même des fois c’est limite un peu fatiguant. C’est pas que j’aime pas rigoler, notez bien, mais il y a des moments où franchement un peu de sérieux ne nuirait pas à ma qualité de vie.
Ce week end j’ai de nouveau fait mon baluchon pour aller assurer une garde dans la pharmacie de ma copine en Savoie.
En regardant le calendrier j’ai eu une petite appréhension en constatant que ma nuit de garde tombait pile poil sur la nuit d’halloween. L’endroit où je dors ayant tout d’un manoir hanté, aussi lugubre de jour que de nuit, je me suis dit que franchement toutes ces histoires de sorcières et de citrouilles au visage grimaçant, ça n’allait pas forcément me détendre.
Et puis je me suis fait la réflexion (pas si sotte que ça) que j’avais 38 ans, que j’étais une grande fille, cartésienne et tout et tout, que les monstres et les sorcières n’existaient pas AHAHA, même pas peur !………..à la rigueur les araignées velues, mais bon……….mieux vaut ne pas y penser.
Bref !!! j’ai déroulé mon duvet sur le petit clic clac où je commence à prendre mes habitudes………..et j’ai très mal dormi……..l’oreille aux aguets.
Ce matin, comme convenu avec mon amie, j’ai ouvert la pharma de 10 à 12 h.
Les dix premières minutes se sont passées sans aucun problème………j’ai trouvé ça prometteur. Quelques clients, des choses simples à gérer, le temps de lancer la cafetière, etc…….. j’ai même eu la folie de penser que cette journée allait être du tout cuit.
Et puis d’un coup les choses ont merdé et c’est devenu du grand n’importe quoi…..
Une vis dans le système électrique de la porte automatique, (qui tenait depuis des années par l’opération du saint esprit), a décidé de tomber précisément ce matin, bloquant ainsi le rail et toute possibilité d’entrée ou de sortie de la pharmacie……………
Moi d’un coté………..les clients de l’autre.
J’avais déjà eu mon heure de gloire dans cette même pharmacie il y a 1 an en m’enfermant à l’intérieur avec les clés à l’extérieur. Ne me demandez pas comment, c’est un peu compliqué, et ça ne met pas forcément en valeur mon petit esprit vif et pétillant. Des personnes dans la rue avaient fini par me libérer en m’entendant tambouriner dans la vitrine (et dans ce petit village il n’y a pas foule le dimanche après midi dans les rues……).
Mais là, la situation s’est avérée un tout petit peu plus compliquée. Cinq centimètres d’ouverture dans le haut de la porte pour glisser des boites et me faire entendre des clients morts de rire dans la rue........j'ai senti que j'allais aimer cette matinée.
J’ai paré aux urgences, dont la première…….du papier d’Arménie……….m’a donné toutes les raisons de penser que la notion d’urgence est quelque chose d’extrêmement vague pour une grande partie de la population. Passons…..
Un jeune homme m’a hurlé au travers de la porte, et donc en toute confidentialité, qu’il désirait un test de grossesse, et avec le même niveau de décibels je lui ai hurlé comment et dans quelles conditions sa copine devait procéder au test.
Dans ce genre de localité où tout le monde se connait, et où tout le monde est le cousin plus ou moins éloigné de tout le monde, je ne doute pas un instant que la nouvelle ait déjà fait le tour du village. Passons aussi……….
Ca n’est que 10 minutes avant la fermeture qu’un technicien de garde (lui aussi……brave homme !!) a réussi à débloquer la porte et renverser la situation.
Depuis, je suis à l’étage, au dessus de la pharmacie, dans mon manoir, et j’attends fébrilement la prochaine tuile.
Je vous ai déjà dit que j’adore mon métier ??