jeudi 30 avril 2009

Aaaaaatchoum !!!

Je ne vous cache pas qu’en ce moment au niveau de la clientèle avec ces histoires de grippe ça tourne un poil à la panique…….
Tout le monde veut pouvoir se laver les mains au moindre éternuement, porter un masque dés qu’il y a plus de 2 personnes dans la pièce et la théorie du complot mondial circule au comptoir ainsi que les hypothèses les plus foutraques.
Nous sommes donc plus ou moins sur le pied de guerre et l’effervescence nous gagne malgré nous.
D’où certainement la remarque affolée de l’une de mes collègues hier après midi

- Lili ! Liliiiiiiiiiiiiiii, regarde……….ces masques ne vont servir à rien !!!! ils laissent passer l’air
- ………………….
- Ben quoi ?
- Heureusement qu’ils laissent passer l’air, tu ne voudrais tout de même pas que nos clients aient à choisir entre la grippe et l’asphyxie……
- Ah oué……vu comme ça………..

M’enfin !!!!!

lundi 27 avril 2009

Définition: Farniente: Douce oisiveté.......

Bon allez…..je le dis ? Je le dis pas ?............je le dis mais ne le prenez pas comme de la provocation hein…….
Parce que là je me mets à votre place, avec la pluie qui tombe de l’autre coté de la fenêtre (comme c’est le cas chez moi aujourd’hui), l’humidité qui règne dans l’air, cet adorâââble petit pantacourt léger posé sur une chaise dans votre chambre et acheté la semaine dernière lors d’un après midi ensoleillé, mais que vous ne pourrez pas mettre aujourd’hui sans passer pour une folle…….bref, vous allez avoir un peu les boules là…….
A la fin de la semaine je suis en vacaaaaaaaaaaaaances (ma voix a dérapé dans les aigues, scusez moi c’est l’émotion, l’hystérie, les nerfs qui lâchent), et je vais mettre les voiles direction l’Italie, l’Adriatique, le sable, la mer, les «pronto ! pronto !», le rosé frais, les pâtes, le farniente, bref !! L’extââââse………….
Je pars avec mon amoureux et quelques amis à lui et cependant je ne vous cacherai pas une toute petite pointe d’appréhension…….
Voilà maintenant 1 an1/2 que nous sommes ensembles………pour le meilleur exclusivement. C’est le deal annoncé dés le départ à l’entière satisfaction des deux parties.
Un an et demi donc que notre couple un peu particulier tisse doucement son histoire et que nous parvenons à concilier nos deux désirs d’indépendance, nos différences, nos vies respectives, et notre envie commune de passer du temps ensemble.
Un an et demi……..mais jusqu’ici jamais plus de 3 jours ensembles d’affilée…….
Nos premières vacances nous les avons passé chacun de notre coté. Il avait un projet organisé depuis des mois, et personnellement j’avais besoin encore de me prouver que «malgré lui» j’étais libre de partir quand je voulais, où je voulais, et avec qui je voulais. J’avais besoin de vérifier qu’il n’y avait pas d’enclos autour de moi, pas de chantage affectif, pas de preuves à donner.
Comment prouver à quelqu’un qu’on l’aime quand les preuves qu’il attend de nous ne sont pas les mêmes que celles que l’on attend de lui ?
J’ai été avec quelqu’un qui attendait de moi que je lui prouve mon attachement en me ficelant à sa vie, en envisageant chaque moment de ma vie que par rapport à «nous», «notre» couple, «notre avenir»……….et moi j’attendais de lui qu’il me prouve son amour en me laissant vivre loin de lui, loin de «nous», qu’il me laisse respirer à mon aise pour avoir envie de me rapprocher ensuite….
Il avait le droit d’être ainsi, mais j’avais le droit aussi d’être différente, nous n’avions juste rien à faire ensembles à part nous rendre mutuellement malheureux……………..fin de l’histoire.
Mon amoureux ne me demande pas de preuves, en fait il ne me demande rien………ou plutôt il me demande la même chose que moi, juste de le respecter dans sa différence, de le prendre comme il est, et de ne pas l’enfermer dans un «nous».
Nous sommes donc tous les deux un peu sauvage en amour (si amour il y a…..) et une semaine ensemble nous ne connaissons pas. Il peut se laisser emporter par sa mauvaise humeur (c’est à mes yeux son seul défaut), et je suis quasiment exclusivement de bonne humeur.
Je vis la mauvaise humeur des autres comme une forme de terrorisme, une bombe qui explose et me laisse prostrée sur le bord d’un trottoir……
Une semaine ensembles ça me ravit car j’aime être auprès de lui et le découvrir (l’avantage quand on vit loin l’un de l’autre c’est de continuer à se découvrir plus longtemps), et ça m’inquiète aussi un petit peu………..parce que lui aussi va me découvrir.
Comment suis je après une semaine continue sans coupure ? peut être saoulante, ennuyeuse, collante, fatigante ?
Mais le sentiment qui l’emporte malgré tout c’est que une semaine en Italie, avec mon amoureux…………mouaaaarffffffff !!!!!!!

samedi 25 avril 2009

Réflexion du samedi matin.....

En ce moment dans ma table de nuit, un livre dont on tourne la première page par curiosité et avec lequel on se retrouve 50 pages plus loin sans avoir vu le temps passer.
«Les Autres» d’Alice Ferney, ou comment découvrir par le biais d’un jeu de société que l’image que l’on donne de soi aux autres n’est pas celle que l’on a de nous même, et que le regard que l’on porte sur eux n’a rien à voir avec le regard qu’ils ont sur eux même.
Je vole un passage à l’auteur qui résume parfaitement l’idée du livre.
«Personne ne fait l’expérience qu’un autre fait de lui-même. Mais, tous croient savoir celui que vous êtes. Tous vous regardent, vous imaginent, vous écoutent, vous croient, vous suspectent, mais ne font que des déductions. Et ils sont installés dans l’aventure d’eux-mêmes. C’est de là qu’ils vous lisent»
Je ressens toujours un sentiment mêlé d’injustice et d’exaspération lorsqu’on me dit « tu es comme ceci ou comme cela ! C’est bien de toi de réagir ainsi ».
Toute cette prétention à connaître l’autre, à le deviner, à lui infliger une étiquette immuable me révulse. Et je constate que plus l’on croit vous connaître, et moins l’on vous donne le droit de changer ou de surprendre. Et je ne suis pas en reste......
Meilleure coupine est ma meilleure coupine parce que justement je n’ai jamais eu le sentiment d’être figée sous son regard. Peu de gens me procurent ce sentiment « ce que tu es aujourd’hui n’est pas forcément ce que tu seras demain ». Bon !!! À part mon incorrigible bavardage dont elle sait que c’est une tare dont je ne me débarrasserai jamais…….
Par flegme, et aussi parce que c’est parfois plus facile on se plie à ce que l’on attend de vous et ce que l’on croit de vous. C’est plus commode, pourquoi se lancer dans des justifications sans fin qui pourraient aboutir à un « encore une fois tu veux avoir raison » décourageant ?…….
Lorsque j’étais ado et encore longtemps durant ma jeune vie d’adulte j’ai entendu « tu es totalement incapable de te mettre à la place des autres !! ». J’ai d’abord bataillé contre cette idée par susceptibilité, puis je l’ai faite mienne et vécu longtemps comme un handicap.
Ce n’est que très récemment que j’ai réalisé combien cette certitude était fausse.
A 15 ans on est le centre de l’univers et on se contrefiche des autres qui ne sont là que pour nous agresser, nous murer, et nous empêcher le moindre soupçon d’épanouissement. Comment, préoccupé à ce point par notre nombril pouvons nous un seul moment envisager de nous mettre à la place de l’autre ?? l’idée ne nous effleure même pas…………….
Et j’ai adhéré à cette idée que ce trait de l’adolescence devienne chez moi un trait de caractère…….on appelle ceci une croyance.
Depuis une dizaine d’année je n’ai plus eu trop à affronter ce reproche (soyons honnête) mais je l’ai cependant longtemps entendu, jusqu’à ce qu’un jour je réalise que jamais je n’aurais pu exercer le métier que j’exerce si je n’avais pas un tant soit peu de disposition à l’empathie….
Le regard que l’on a sur soi est différent de celui des autres, mais alors où se trouve la vérité ?
Comment peut on prétendre connaître l’autre quand on se connaît finalement si peu soit même…….
Et ce que l’on découvre de soi aujourd’hui n’est pas ce que l’on sera plus tard……….c’est un éternel recommencement finalement.
Je ne cesse de comprendre en lisant ce livre combien les relations humaines demandent d’humilité, d’écoute et d’oubli de soi pour recevoir l’autre.
Merci à Elsa et Stéphane pour ce beau cadeau……….

vendredi 24 avril 2009

Où l'ai je mise ??

Ce qu’il y a de bien avec la recette du Vendredi c’est que cela me donne l’occasion de ressortir mes vielles revues de cuisine et de rechercher des bons petits plats que je faisais à une époque et que j’avais presque oublié (et je me demande bien pourquoi !!).
Aujourd’hui par exemple j’ai retourné tous mes carnets et ma bibliothèque pour retrouver cette délicieuse recette de goulasch que je craignais d’avoir perdu.
Je faisais beaucoup ce plat il y a quelques années quand je recevais du monde (ou pour moi toute seule aussi) et je crois bien qu’il va réapparaître à nouveau au menu. Je l’ai promis à mon amoureux qui s’en régale d’avance.


Goulasch de saucisses fumées


Ingrédients : (pour 4 personnes)

800g de saucisses fumées
500g de pommes de terre a chair ferme
400g de haricots verts
2 oignons
2 gousses d'ail
3 tomates
1 petit bouquet garni
50cl de bouillon de boeuf
1 c a s d’huile
30g de beurre
1 c a c de paprika
sel poivre

Ébouillantez les tomates pelez épépinez et hachez les. Pelez les pommes de terre et coupez les en quartiers
Coupez les saucisses en morceaux de 3 cm de long. Chauffez le beurre et l'huile dans une cocotte et faites y revenir 5mn les oignons et l'ail émincés.
Ajoutez les saucisses, les tomates et le paprika. Mélangez, laissez mijoter 2mn.
Ajoutez les pomme de terre et le bouquet garni, recouvrez de bouillon.
Rétablissez l'ébullition, couvrez puis laissez mijoter pendant 30mn.
Pendant ce temps faites cuire les haricots verts effilés 10mn a découvert dans de l'eau bouillante salées. Egouttez les et ajoutez les dans le goulasch
Laissez mijotez 5mn.........puis à table !!!!

mardi 21 avril 2009

Tendez l'oreille......

Je ne suis pas du genre à m’angoisser pour un oui ou pour un non. Sauf fatigue me rendant alors un peu plus vulnérable, grosso modo j’ai un regard (il me semble) assez raisonnable sur mes soucis.
Il y a cependant deux ou trois sujets sur lesquels je manque totalement de recul et qui peuvent très rapidement me pourrir mon karma quotidien.
Ma voiture est très certainement en tête de liste de ces sujets.
Depuis quelques semaines (en fait depuis que le temps printaniers me permet d’ouvrir les fenêtres lorsque je conduis), j’entends une sorte de sifflement à l’avant du coté droit de ma Clio.
Ce petit sifflement qui finalement est assez discret, est vite devenu une obsession, une sorte de menace chiffrée de ce que je n’allais pas tarder à débourser.
S’il y a bien une constante dans ma vie, c’est la manie qu’ont mes voitures de me faire le coup de la panne dés que je réussi à mettre un peu d’argent de coté pour me faire plaisir.
Il me suffit d’hésiter pendant des semaines devant un pull à 40€, torturée par la culpabilité « Noooooon Lili, ça n’est pas raisonnable, ça n’est pas le moment, tu ne peux pas aller au restaurant toutes les semaines ET craquer comme ça sur un pull dont tu n’as pas besoin » et l’envie « Mais si ! Mais si ! J’en ai besoin ! Ce pull a été tricoté pour moi ! Ça se voit ! Et puis je n’ai plus rien à me mettre, je ressemble à un épouvantail », pour que d’un coup d’un seul ma voiture en joyeuse déconneuse me fasse une farce à 300€ qui met brutalement fin à mes hésitations.
C’est en fait l’épée de Damoclès, l’électron libre, l’inattendu, le gag affreux, qui plane constamment sur mon budget.
Même neuve, et donc relativement à l’abri d’une panne d’usure, j’arrive à flinguer une batterie ou à me faire piquer les éléments indispensables à une bonne conduite (en l’occurrence l’avant de la voiture pour ceux qui n’ont pas suivi mon précédent blog).
Bref !! Ne nous éparpillons pas, il y avait donc un bruit à l’avant depuis quelques semaines……
Mon premier réflexe a été de l’ignorer. J’ai conscience de mes failles et mon subconscient peut facilement me créer des bruits juste pour le plaisir de rigoler un peu……..
Mais le bruit a continué………….
J’en ai parlé l’air de rien à mon entourage mâle, dans l’espoir d’entendre des «Ooooooooh, mais ne t’inquiète pas c’est hyyyyper courant, ça n’est rien du tout, ça va passer», mais un homme n’a jamais ce recul décontracté quand on parle de voiture, JAMAIS !!!!
A part mon amoureux……….il n’y connaît rien en automobile, il le dit, il l’assume, il est comme moi, il s’en remet au garagiste, et il attend le montant de la facture.
Les gars m’ont alors parlé de courroies, de roulement, de cardan, de beaucoup d’euros et des multiples drames de la mécanique quotidienne.
J’ai donc fini par débarquer, défaite et tremblante chez mon garagiste, avec la tête de celle qui s’apprête à poser le cou sur le billot.
Ce qu’il y a de chouette chez mon garagiste c’est qu’il ménage les nerfs du client. Déjà pour commencer les ateliers sont interdits au public et ça n’est pas plus mal car je serais du genre à le suivre en me tordant les mains «vous pensez que c’est grave ???? Elle va survivre ? Ça va coûter combien ?? C’est normal ce truc qui dépasse ? Dites moi la vérité, ne me cachez rien».
On est donc prié de s’asseoir dans la salle d’attente et de rester calme en feuilletant au choix l’une des 50 revues de 4x4, ou l’unique « Voici » posé sur le haut de la pile.
Au bout d’une demi heure il est revenu déconfit

Lui - ben je n’ai rien entendu !!
Moi – QUOI ?????????
La secrétaire – C’est classique, comme pour les mômes, il suffit de les emmener chez le médecin pour que tout aille bien devant lui alors qu’ils sont fiévreux à la maison.
Moi – Mais enfin je ne suis pas folle, elle le fait TOUS les jours, j’vous juuuuuure, vous avez roulé avec ?
Lui – Ben oui
Moi – merde alors !!!
Lui – Si ça se trouve c’est votre façon de conduire
Moi - M'enfin ???????????? noooooon mais !!!!!

Et ni une ni deux nous sommes partis tous les deux faire le tour de la ville à fond les ballons pour nous arrêter 100 mètres plus loin au milieu d’un énorme embouteillage (essayer une voiture aux heures de sortie des bureaux et lycée c’est super futé……..).
J’ai alors pu constater le nombre incroyable de voitures qui grincent, qui sifflent et qui claquètent, en première et quasiment au pas…………toutes………sauf la mienne………….elle a fait preuve d'une discrétion qui force l’admiration…………..la garce !!!!!!
Histoire de me rassurer mon garagiste a donc démonté et nettoyé mes plaquettes, et je suis repartie légèrement abasourdie mais toute heureuse de n’avoir déboursé que 17€ pour une bonne heure à faire le guignol dans les bouchons…………….
Du coup je suis allée m’acheter le jeans dont je rêvais à 40 €, c’est toujours ça que ma voiture n’aura pas……….

dimanche 19 avril 2009

OSS 117

Un film vraiment drôle (peut être aussi parce que je n’avais pas vu le premier), qui m’a fait rire franchement, même si le coté «politiquement très incorrecte » peut faire grincer des dents certains.
La salle était pleine, j’étais accompagnée de meilleure coupine et de son prince charmant (mon amoureux ayant déjà vu le film dans la semaine), et nous avons passé une excellente soirée qui s’est terminée autour d’une bière et d’un plat savoureux dont je serai incapable de restituer le nom………Wrasp ? Wrapt ? Warspt ?......................bref, c’était bon !!

vendredi 17 avril 2009

Flic......Floc

Il y a donc des petits matins tout « quiet », et puis…………..il y en a d’autres qui dérapent dés l’instant où vous posez le pied par terre…………
C’était jeudi………
Ce sont des matins où vous découvrez que vous n’avez plus 20 ans et qu’une soirée arrosée et festive la veille, n’a plus rien d’enthousiasmant le lendemain à la première sonnerie du réveil qui devrait « normalement » vous précipiter dans vos pantoufles pour courir vous préparer.
Le constat des années s’abat sur vous et vous cloue un peu plus longtemps au lit avec la complicité malicieuse du mal de tête qui vous vrille déjà les nerfs et promet une journée savoureuse.
Comme vous êtes une nana bougrement positive qui en a vu d’autres et à qui on ne la fait pas, vous vous traînez jusqu’à la salle de bain en vous disant qu’une bonne douche et un bon petit déjeuner suffiront à réactiver la petite flamme joyeuse qui brille en vous, vous transformant en feu de joie…………voire même en brasier (qui sait ?)
Il y a bien eu une petite étincelle prometteuse au moment de la douche………mais elle s’est éteinte et noyée brutalement dans la flaque d’eau s’étendant à l’entrée du bureau (où j’officie actuellement), décollant le parquet, et signe indiscutable d’un début de catastrophe.
Donc pas de petit déjeuner tranquille et réparateur, pas de musique douce pour réveiller mes neurones. Non, juste des choses désagréables, un coup de fil à la pharmacie pour annoncer un probable et certain retard, puis un autre au propriétaire version « Titanic » on couuuuuule !!!!……, l’arrivée dans les 5 minutes d’un copain à lui habitant l’immeuble, moi en peignoir derrière la porte d’entrée criant « un iiiiiinstant, j’arrrrriiiiiiiiiiiive, 2 secoooooondes », tout en enfilant un jeans, regroupant mes affaires éparses dans la chambre, jetant un œil rapide dans la salle de bain, pour apparaître échevelée et souriante à la porte……………
C’est juste pour dire, mais mon appartement au petit matin c’est un peu comme mon journal intime……….j’aime pas trop y voir traîner des inconnus…………..surtout quand je me suis couchée tard la veille, légèrement ébrieuse, et donc pas très concernée par les points de chute de mes affaires au moment du coucher (l’objectif étant à ce moment là « vite mon lit »).
Efficace et rapide, mon plombier catastrophe est allé directement aux différents points d’eau susceptibles de fuir, dont la salle de bain pour commencer et le petit meuble sous le lavabo qui contient les tuyaux et tout ce qu’une jeune femme célibataire peut conserver d’intime, d’indispensable, d’inavouable, et de futile. J’ai cru mouriiiiiiiiiiiiiiiiir………………
Vérification ensuite du parquet de ma chambre avec en spectateur muet mon lit version champ de bataille après l’orage, et finalement pour m’achever complètement passage par les toilettes avec en tête la question lancinante « punaaaaiiiiiiiise ai-je tiré la chasse d’eau cette nuit oui ou non ????????? ». OUI !!!!! ouuuuuuuuuuuuuffffffffffffffffffff.
Et puis enfin, les aspects pratiques réglés « je vous laisse mes clés (au point où on en est !!), démerdez vous », course pour rattraper le temps perdu (sans passer par la case petit déj), et arrivée dans la rue sous une pluie battante en petites chaussures d’été et nus pieds « mais enfin quouâ ???Il faisait beau hier !!! ».
Le clou de la journée étant sans conteste l’annonce d’un dégât des eaux dans ma cave, à l’autre bout de l’immeuble, sans aaaauuuuuucun rapport avec le premier événement……
On m’en veut ou quoi ???

Naples au baiser de feu......

Voici aujourd’hui un plat qui mijote souvent dans mon four en période d’été.
Facile et rapide à faire tout en étant délicieux, c’est aussi un plat à présenter lors de repas entre amis.
Ils vous verront à peine en cuisine, et seront tout surpris de se régaler si rapidement, vous auréolant alors d’une réputation de magicienne des fourneaux (oué !!! j’vous juuure)


Tian à la napolitaine


Ingrédients : (pour 4 personnes)

4 tomates, 3 courgettes
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
25 cl de crème liquide
1 gousse d’ail
1 cuillère à café de vinaigre balsamique
40 g de parmesan râpé
sel, poivre


Coupez les tomates en rondelles, étalez-les sur une grille, salez et laissez dégorger 20 min (bon ça honnêtement, je fais pas le coup de dégorger......ni d'égorger d'ailleurs.....).
Coupez les extrémités des courgettes, taillez-les en rondelles.
Chauffez le four th. 7 (210 °C).
Huilez un plat à gratin, rangez-y tomates et courgettes en les intercalant. Salez légèrement, poivrez.
Faites réduire de moitié la crème avec l’ail haché et le vinaigre balsamique dans une casserole. Retirez du feu, ajoutez le parmesan, nappez-en les légumes. Faites gratiner 20 min au four.

On peut le présenter seul (genre "je mange léger"), ou alors avec un plat de raviole ou de riz.......

lundi 13 avril 2009

Stand by me.............

Il y a des petits matins savoureux où enfouie sous la couette, malgré la matinée qui avance, on fait le tour du monde depuis son portable comme sur un tapis volant………
C’est sans doute pour ça que le Lundi de Pâques existe……………pour ne pas passer à coté de moments pareils…………

dimanche 12 avril 2009

Quand les cloches parlent......

Journée tranquille hier à la pharmacie, je retrouve une de mes collègues à l’arrière, le front plissé, plongée dans ses pensées…………….

(Elle)- Il y a un truc que je ne pige pas………..
(moi)- Ouiiiii ????
(Elle)- Pourquoi il y a le Dimanche ET le lundi de Pâques ?
(moi avec un petit ton professoral)- et bien et bien, si mes souvenirs sont bons (et ils ne sont pas bons car je suis allée vérifier et ce n’est pas ça du tout), Jésus a été mis en croix le Dimanche et le Lundi on a découvert sa résurrection.
(Elle)- ……………..(silence pensif)………….
(moi)- ………………..(silence fier d’avoir trouvé une explication rapide au pied levé)………….
(Elle)- alors dans ce cas pourquoi on offre pas du chocolat le Dimanche ET le Lundi !!!!!!!!!!
(moi)- …………….(silence atterré)……………..
(Elle)- Ah !!!!!! toi aussi ça t’étonne !!!!!!
(moi)- Maiiiiis pas du tout, ça n’a rien à voir le chocolat, tu penses bien que les apôtres et Marie Madeleine ne sont pas allés se prendre une ventrée de chocolat quelques heures à peine après la crucifixion d’un copain !!!!!. Ca n’a ABSOLUMENT rien à voir m’enfiiiiiiin !!


Du coup depuis ce matin je suis plongée dans l’histoire de Pâques…………………

vendredi 10 avril 2009

Recette des beaux jours....

Pour la recette de ce Vendredi j’ai choisi quelque chose de printanier, de léger, d’aérien (je trouve l’image jolie, donc je l’utilise, même si je ne suis pas sure que ça s’applique vraiment à la recette. C’est mon blog, j’écris ce que je veux……)
Meilleure coupine va être contente car il s’agit de légumes et je n’ai pas rajouté de crème fraîche ou de fromage (d’ailleurs je pense qu’un peu de gruyère râpé ne serait pas du luxe, pour donner un coté plus onctueux).


Flans de carotte et courgette aux oignons


Ingrédients : (pour 4 personnes)

1 carotte
1 courgette
1 oignon
2 œufs
30 cl de lait
1 c. à soupe de farine
Poivre, sel

Epluchez, lavez et râpez la carotte et la courgette. Emincez l’oignon. Faites les revenir 2 minutes à feu moyen dans une poêle antiadhésive sans adjonction de matière grasse.
Poivrez et salez.
Préchauffez le four th 7/8
Battez les œufs dans un saladier, incorporez la farine, le lait et les légumes, puis remuez jusqu’à obtenir un mélange homogène.
Beurrez 4 ramequins, versez y la préparation et enfournez pour 25 min.

A servir avec une salade, ou encore avec un tranche de jambon fumé (je sais, il y a déjà 2 œufs………mais c’est tellement bon !!!)

mardi 7 avril 2009

Et demain je recommence.........et demain.....

Poufpouf, qui est en ce moment en vacances dans la région chez nos parents, est venue ce matin sur mon lieu de travail avec mes deux petites nièces.
L’aînée n’a pas caché sa surprise en me découvrant en blouse blanche derrière mon comptoir.


(petit lutin) – Elle est pharmacienne aujourd’hui Lili ??????????????
(Poufpouf) – Euh……oui……….aujourd’hui et tous les autres jours aussi ……..c’est renouvelable…......

On va dire ça comme ça........

samedi 4 avril 2009

D'amour et d'eau fraiche..........

Une vidéo rafraichissante découverte grâce à un cousin.
J'adoooooooooooooore


vendredi 3 avril 2009

Déjà Vendredi !!!!

Ce matin je me suis réveillée en sursaut, terrassée par l’angoisse………………je n’avais rien préparé et cherché pour la recette du vendredi !!!!!!!!
Non, en fait ce n’est pas vrai. Je me suis en effet réveillée en sursaut (un jour de congé……….si ça n’est pas malheureux), mais à cause d’un type qui s’est planté de numéro de téléphone et qui voulait parler à Jean Luc……………….J’aurais du lui passer Gonzague pour rigoler, mais le fichier humour était encore en phase de chargement dans mon cerveau ensommeillé.
Bref, une fois le combiné raccroché, une fois mes esprits regroupés, j’ai réalisé que je n’avais aucune idée pour la recette du Vendredi…………
L’angoisse n’a pas eu le temps de franchement s’installer car je dispose d’un arsenal de livres de recettes (sans parler du net) digne d’un grand restaurant.
Un rapide point dans mon frigo pour établir une première piste, un tour sur mon ordi, et hop je vous ai sorti la recette suivante que je digère béatement en ce moment (la photo que j’ai prise ne rendant vraiment pas justice au plat, j’ai pris celle trouvée sur le site).


Noix de Saint Jacques et coulis de poivrons rouges

(jaunes en ce qui me concerne)

Les ingrédients : (pour 4 personnes)

400 g de noix de Saint Jacques (j'en ai toujours au congélateur)
2 poivrons rouges
200 g de champignons de Paris
25 cl de crème fraîche liquide légère
Basilic
Sel, poivre




Lavez les poivrons et coupez-les en lamelles. Faites-les cuire sur feu doux dans un poêle anti-adhésive.
Lavez les champignons et coupez-les en lamelles. Faites-les revenir dans un poêle anti-adhésive en les salant.
Faites dorer les noix de Saint Jacques avec un filet d'huile d'olive au citron.
Prélevez les 3/4 des poivrons et mélangez-les à la crème fraîche. Passez le tout au mixeur. Faites réchauffez cette sauce dans une casserole. Salez et poivrez à votre convenance.
Pour finir... Servez avec un ramequin de riz basmati, en recouvrant bien les noix avec la sauce chaude.


Et c'est rapide à faire en plus............

mercredi 1 avril 2009

Ne te découvre pas d'un fil...........

Biiiiien !!! Mars c’eeeest fait, c’est terminé, basta, out, game over. On attaque Avril………… Et pour tout vous dire…….Avril est loin d’être mon mois préféré (comme Mars d’ailleurs).
Tout le monde me demande «mais pourquuuuoâ ?? C’est bientôt les beaux jours, le printemps est là, le soleil n’est pas loin »……..
Et bien justement, c’est « bientôt », et ce n’est « pas loin ». Bref ! On est à deux doigts de l’extase, mais on n’y est pas encore……..et je trouve ça épouvantablement frustrant.
Ca me fait un peu le même effet quand à 15 jours des vacances on me taquine avec des « alooooooors bientôt la quille hummmmmmm ? Dans 15 jours on file, chanceuuuuuuuse !! ». Oué, en attendant, il reste encore 15 jours à attendre, les plus durs, les plus longs, les plus affreusement déprimant.
Si on y réfléchit 2 secondes, 15 jours en temps normal ça dure 15 jours…….point…………15 jours avant les vacances, ça dure 2 mois…..
C’est pareil pour Avril !! C’est un mois qui fait 60 jours, où le soleil vient nous narguer histoire de dire que ça va être le panard quand il sera là pour de vrai, mais en attendant il ne fait que passer. C’est un mois cruel, la bande annonce d’un film alléchant que l’on aura peut être pas le temps de voir. Parce que, notez le aussi, tous les oiseaux de mauvais augure qui au cours de ce mois vont venir vous pourrir la journée au premier rayon en murmurant d’épouvantables prédictions « un soleil pareil aussi tôt, on va le payer cet été……. ».
Il y a des gens qui ne savent pas savourer……..du coup ils dégouttent les autres.
Vivement le mois de Mai………