Cette semaine une cliente m’a offert un rameau de mimosa. Elle ne le savait pas mais si presque tout le monde connaît la madeleine de Proust, il y a aussi le mimosa de Lili.
Il y a bien longtemps (je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître…) j’ai habité dans les Landes. J’avais moins de 10 ans et notre maison était au milieu des pins et des mimosas.
Lorsque ceux-ci fleurissaient l’air embaumait et j’ai gardé de l’arrivée du printemps cette odeur d’enfance. Chaque année je vois réapparaître sur les gondoles des fleuristes, ou à l’avant des caisses des supermarchés, les bouquets de mimosas, et il me suffit de me pencher vers les boules cotonneuses pour être propulsée à nouveau dans le temps et me retrouver perchée sur les branches fragiles que je n’avais pourtant pas le droit d’escalader.
Ce rameau n’aura duré que quelques jours mais il m’aura fait un plaisir fou que ne devait certainement pas supposer la personne qui me l’a si gentiment offert
J'adore aussi le mimosa, j'ai des souvenirs d'enfance liés à l'odeur mais hélas, le mimosa vieillissant est source de rhume des foins chez moi :(
RépondreSupprimerLili, tu me fais peur, on se ressemble trop... profites-en bien pour moi! mes parents m'en avaient envoyé un peu l'année passée mais il a mal supporté le voyage :(
RépondreSupprimerComme Valérie j'adore le mimosa mais nous ne pouvons cohabiter dans la même pièce :-( tu as de la chance de pouvoir le supporter... et de la chance d'avoir des clients qui t'aiment tant !
RépondreSupprimer