Le pressé
Le pressé est………..pressé.
Premier signe qui ne trompe pas chez ce personnage un rien stressant, c’est sa voiture garée en vrac devant la pharmacie avec le moteur qui tourne encore.
Le pressé est………..pressé.
Premier signe qui ne trompe pas chez ce personnage un rien stressant, c’est sa voiture garée en vrac devant la pharmacie avec le moteur qui tourne encore.
Le pressé ne doute pas un instant qu’il sera servi à la vitesse de la lumière et l’idée même qu’il puisse attendre est inenvisageable. Comme le dit fort bien une de mes amies, le pressé «a vu la vierge»……..il attendra comme tout le monde son tour, vous condamnant à voir sa tête apparaître à gauche, puis à droite, puis à gauche, puis à droite, au dessus de l’épaule de la personne dont vous vous occupez.
Le pressé, par ses soupirs et son impatience, vous donnera le sentiment d’évoluer telle une doudou martiniquaise nonchalante au milieu des rayons de la pharmacie.
Le pressé n’a pas le temps, il courre, il vole, il survole, et s’il s’arrête dans votre officine c’est que quelque chose d’agaçant le freine dans sa course infernale……..un rhume, une grippe, une angine, ou pire……une gastro.
Le pressé vous explique en deux mots qu’il veut tout de suite un médicament unique, simple à administrer, rapide, efficace, et si possible en une seule prise. Le pressé a généralement un conseil d’administration à présider le lendemain à 8h et vous explique les yeux dans les yeux qu’il compte sur vous pour le retaper IMMEDIATEMENT.
D’une certaine façon le pressé vous en veut un peu d’être malade. Vous l’agacez en lui demandant d’énumérer ses symptômes. Le fait qu’il vous ait dit qu’il était malade devrait largement vous suffire.
N’allez pas parler d’homéopathie au pressé………et utilisez des adjectifs qui le rassureront, «fort», «radical», «remède de cheval», en laissant échapper quelques mots comme «attention», «respectez bien !!» «n’abusez pas». Le pressé se sentira compris et ne doutera pas un instant que pour lui vous aurez sorti l’artillerie lourde.
Après ça si au moment de payer il vous demande pour la millième fois «vous êtes sure qu’il n’y a pas plus fort et plus rapide ?» répondez lui que pour les miracles il reste encore l’évêché.
Le pressé, par ses soupirs et son impatience, vous donnera le sentiment d’évoluer telle une doudou martiniquaise nonchalante au milieu des rayons de la pharmacie.
Le pressé n’a pas le temps, il courre, il vole, il survole, et s’il s’arrête dans votre officine c’est que quelque chose d’agaçant le freine dans sa course infernale……..un rhume, une grippe, une angine, ou pire……une gastro.
Le pressé vous explique en deux mots qu’il veut tout de suite un médicament unique, simple à administrer, rapide, efficace, et si possible en une seule prise. Le pressé a généralement un conseil d’administration à présider le lendemain à 8h et vous explique les yeux dans les yeux qu’il compte sur vous pour le retaper IMMEDIATEMENT.
D’une certaine façon le pressé vous en veut un peu d’être malade. Vous l’agacez en lui demandant d’énumérer ses symptômes. Le fait qu’il vous ait dit qu’il était malade devrait largement vous suffire.
N’allez pas parler d’homéopathie au pressé………et utilisez des adjectifs qui le rassureront, «fort», «radical», «remède de cheval», en laissant échapper quelques mots comme «attention», «respectez bien !!» «n’abusez pas». Le pressé se sentira compris et ne doutera pas un instant que pour lui vous aurez sorti l’artillerie lourde.
Après ça si au moment de payer il vous demande pour la millième fois «vous êtes sure qu’il n’y a pas plus fort et plus rapide ?» répondez lui que pour les miracles il reste encore l’évêché.
Hihihi, rien qu'à te lire, il me stresse, ton pressé ! Pfiou !
RépondreSupprimerCe qu'il y a de bien avec les pressés c'est qu'on les retrouve partout et qu'ils y sont soit bien exaspérants, soit à mourir de rire...
RépondreSupprimerSi en plus le pressé a l'option "portable vissé à l'oreille" (pour montrer qu'il a vraiment pas de temps à perdre)et te régale de sa conversation ("oui là j'attends à la pharmacie mais ça avance pas"), qu'est ce que c'est jouissif de prendre encore plus son temps avec le client précédent...
RépondreSupprimerTiens mon boss est client dans ta pharmacie?
RépondreSupprimerMarrant, j'allais dire pareil que Aude ... ça doit être un truc qu'on a en commun ... les filles dont le prénom commence par un "A"
RépondreSupprimerEt bien entendu, je suppose que le pressé n'est pas passé par la case "docteur" (trop de salle d'attente, trop de temps perdu)...
RépondreSupprimerEn général, tout comme Aline, j'ai tendance à faire exprès de faire trèèèès lentement avec ces zouaves-là ;)
Hum.... Hum.... Bon je ne me reconnais pas vraiment dans ton billet mais je suis une femme pressée. Si si. Enfin, à Paris, j'étais une femme normale, mais depuis que je suis dans le Béarn, il faut bien que je l'avoue : je suis ultra pressée et les locaux.... on prévu la matinée pour acheter du paracétamol.
RépondreSupprimerLes locaux on bien assez d'une mission pas journée... Le matin on achète le paracétamol et l'après midi on achète la baguette! Rah je vais les tuer!!! Leurs gestes lentissimes... Leurs pas au ralenti! Argh!
Mais le pire c'est qu'ils ne discutent même pas avec les commerçants (ils sont bourrus par ici) c'est juste une très grande lenteur générale :-( Moi j'adore parler avec les commerçants mais je suis un peu speed. Ex : ce matin j'ai attendu 5 minutes chez le kiné alors j'ai cru que je m'étais trompé de jour. Heureusement que j'ai attendu quand même!
Le truc qui m'intrigue c'est qu'est-ce qui se passe si on prend une vendeuse du Promod de Pau et qu'on la met au Promod de la Défense? Elle explose? Pfou! Cramée! Je sais pas.
Le pire de tout ça c'est que c'est pas moi qui suis pressée, c'est eux qui marchent au ralenti!! Si si si, c'est VRAI!
Je dois plaider coupable... j'endosse très souvent la veste de "la pressée"... et je m'en veux terriblement après coup d'avoir pu être aussi odieuse. Mais il faut comprendre que chaque seconde perdue dans ce genre de démarche est une seconde de moins pour tout le reste... et notamment le sommeil... et notamment le temps de pouvoir manger. Deux choses relativement vitales... plus en tout cas que faire la queue dans un magasin !
RépondreSupprimerMais comme je le disais je m'en veux terriblement ensuite d'avoir pu ronchonner contre une mamie qui raconte sa vie... contre une vendeuse qui travaille à un rythme normal.
Il faut juste réussir à apprendre à ne pas imposer aux gens qui n'ont rien demandé et qui ont un rythme normal... la folie de notre vie de crétins noyés dans le travail...
En fait, le souci c'est que quand je vois un client trépigner ça me stresse, j'essaye d'aller plus vite, je bacle un peu la personne que je sers et surtout j'augmente les risques d'erreurs de délivrance de médicaments qui peuvent dans certains cas être graves......
RépondreSupprimerQuand la pharmacie est pleine de monde je ferme gentiment la discussion avec les plus bavard, mais ça n'est pas toujours simple.
Ton pressé, il m'a bien fait rire!
RépondreSupprimerLa prochaine fois, dis lui que le stress augmente les symptômes.