Aujourd’hui est un grand jour !!!!! Parce que aaaaaaaaaaahhhhhhhhhh hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ouhhhhhhhhhhhh, comment vous le dire sans friser l’hystérie ?
JE SUIS EN VACANCES. Ouéééééééééééééééééééééé
Allez, je le redis, juste pour le fun : JE SUIS EN VACANCES !!!!!!
Mon Dieu que c’est bon…………….
Plus de 3 semaines devant moi où je vais pouvoir lâcher prise et me réapproprier tout ce qui fait ce que je suis.
JE SUIS EN VACANCES. Ouéééééééééééééééééééééé
Allez, je le redis, juste pour le fun : JE SUIS EN VACANCES !!!!!!
Mon Dieu que c’est bon…………….
Plus de 3 semaines devant moi où je vais pouvoir lâcher prise et me réapproprier tout ce qui fait ce que je suis.
Trois semaines durant lesquelles je vais prendre le recul nécessaire vis-à-vis de mon travail, histoire de me rappeler que ce n’est que quelques pièces dans le puzzle qu’est ma vie, et non pas l’ensemble du jeu.
Trois semaines où je n’aurai plus à me préoccuper de trouver des solutions pour que les autres aillent mieux, trois semaines sans devoir écouter non stop, sans dépendre de la moindre autorité, sans faire l’effort de sourire, de plier, d’accepter.
J’aime mon travail, mais comme dans beaucoup de professions où l’on est en contact avec le public, on absorbe sans arrêt. Notre personnalité doit être plus ou moins muselée et il faut apprendre à écouter sans s’identifier, sans donner son avis, sans conseiller ce que nous nous ferions à la place de la personne qui est de l’autre coté du comptoir. Nous sommes face à des clients, pas des copines, ne jamais l’oublier.
Il y a des moments où ça déborde et où l’on se retient pour ne pas ouvrir la bouche et déverser tout ce qu’on a accumulé.
Depuis quelques semaines je n’arrive plus à écouter. J’entends, mais ça ne va pas très loin au-delà du tympan. Du coup je fais répéter, je réponds à coté de la plaque, bref ! Je fatigue…..
Et puis comme dans tout travail aussi, il y a quelqu’un au dessus de moi qui fait la pluie et le beau temps question ambiance.
Il y a quelque chose d’infantilisant dans le fait de travailler avec une hiérarchie. On redevient petite fille, on se fait gronder, on se retrouve à se justifier et on se retient de dire «c’est pas moi, c’est elle». On craint le matin de voir arriver le parent de mauvais poil, et si c’est le cas on se dit qu’on va tenter de faire profil bas pour ne pas ramasser.
On a 38 ans quand on passe le seuil de la porte de la pharmacie, et 10 quand on a enfilé sa blouse. Se battre sans arrêt pour prouver qu’on est une adulte ça use, et parfois c’est plus facile d’aller dans le sens du courant.
Ca sert à ça les vacances, retrouver son équilibre, son énergie, et l’enthousiasme pour réattaquer plus tard fermement décidée et motivée pour ne plus se laisser bouffer. C’est retrouver le plaisir de faire les choses que l’on aime et qui sont passées au second plan au cours de l’année. C’est faire le ménage dans sa tête, sa maison, sa vie. C’est aller respirer ailleurs et partir pour avoir envie de revenir.
Mouaaaaaaaaarfffff que c’est bon !!!
J’aime mon travail, mais comme dans beaucoup de professions où l’on est en contact avec le public, on absorbe sans arrêt. Notre personnalité doit être plus ou moins muselée et il faut apprendre à écouter sans s’identifier, sans donner son avis, sans conseiller ce que nous nous ferions à la place de la personne qui est de l’autre coté du comptoir. Nous sommes face à des clients, pas des copines, ne jamais l’oublier.
Il y a des moments où ça déborde et où l’on se retient pour ne pas ouvrir la bouche et déverser tout ce qu’on a accumulé.
Depuis quelques semaines je n’arrive plus à écouter. J’entends, mais ça ne va pas très loin au-delà du tympan. Du coup je fais répéter, je réponds à coté de la plaque, bref ! Je fatigue…..
Et puis comme dans tout travail aussi, il y a quelqu’un au dessus de moi qui fait la pluie et le beau temps question ambiance.
Il y a quelque chose d’infantilisant dans le fait de travailler avec une hiérarchie. On redevient petite fille, on se fait gronder, on se retrouve à se justifier et on se retient de dire «c’est pas moi, c’est elle». On craint le matin de voir arriver le parent de mauvais poil, et si c’est le cas on se dit qu’on va tenter de faire profil bas pour ne pas ramasser.
On a 38 ans quand on passe le seuil de la porte de la pharmacie, et 10 quand on a enfilé sa blouse. Se battre sans arrêt pour prouver qu’on est une adulte ça use, et parfois c’est plus facile d’aller dans le sens du courant.
Ca sert à ça les vacances, retrouver son équilibre, son énergie, et l’enthousiasme pour réattaquer plus tard fermement décidée et motivée pour ne plus se laisser bouffer. C’est retrouver le plaisir de faire les choses que l’on aime et qui sont passées au second plan au cours de l’année. C’est faire le ménage dans sa tête, sa maison, sa vie. C’est aller respirer ailleurs et partir pour avoir envie de revenir.
Mouaaaaaaaaarfffff que c’est bon !!!
Je retrouve bien là mes impressions aussi, entre la vie "libre" et la servitude du travail qui nous rend autre, parfois carrément "zombie" ! Bon retour vers toi-même :)
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