En ce moment dans ma table de nuit, un livre dont on tourne la première page par curiosité et avec lequel on se retrouve 50 pages plus loin sans avoir vu le temps passer.
«Les Autres» d’Alice Ferney, ou comment découvrir par le biais d’un jeu de société que l’image que l’on donne de soi aux autres n’est pas celle que l’on a de nous même, et que le regard que l’on porte sur eux n’a rien à voir avec le regard qu’ils ont sur eux même.
Je vole un passage à l’auteur qui résume parfaitement l’idée du livre.
«Personne ne fait l’expérience qu’un autre fait de lui-même. Mais, tous croient savoir celui que vous êtes. Tous vous regardent, vous imaginent, vous écoutent, vous croient, vous suspectent, mais ne font que des déductions. Et ils sont installés dans l’aventure d’eux-mêmes. C’est de là qu’ils vous lisent»
Je ressens toujours un sentiment mêlé d’injustice et d’exaspération lorsqu’on me dit « tu es comme ceci ou comme cela ! C’est bien de toi de réagir ainsi ».
«Les Autres» d’Alice Ferney, ou comment découvrir par le biais d’un jeu de société que l’image que l’on donne de soi aux autres n’est pas celle que l’on a de nous même, et que le regard que l’on porte sur eux n’a rien à voir avec le regard qu’ils ont sur eux même.
Je vole un passage à l’auteur qui résume parfaitement l’idée du livre.
«Personne ne fait l’expérience qu’un autre fait de lui-même. Mais, tous croient savoir celui que vous êtes. Tous vous regardent, vous imaginent, vous écoutent, vous croient, vous suspectent, mais ne font que des déductions. Et ils sont installés dans l’aventure d’eux-mêmes. C’est de là qu’ils vous lisent»
Je ressens toujours un sentiment mêlé d’injustice et d’exaspération lorsqu’on me dit « tu es comme ceci ou comme cela ! C’est bien de toi de réagir ainsi ».
Toute cette prétention à connaître l’autre, à le deviner, à lui infliger une étiquette immuable me révulse. Et je constate que plus l’on croit vous connaître, et moins l’on vous donne le droit de changer ou de surprendre. Et je ne suis pas en reste......
Meilleure coupine est ma meilleure coupine parce que justement je n’ai jamais eu le sentiment d’être figée sous son regard. Peu de gens me procurent ce sentiment « ce que tu es aujourd’hui n’est pas forcément ce que tu seras demain ». Bon !!! À part mon incorrigible bavardage dont elle sait que c’est une tare dont je ne me débarrasserai jamais…….
Par flegme, et aussi parce que c’est parfois plus facile on se plie à ce que l’on attend de vous et ce que l’on croit de vous. C’est plus commode, pourquoi se lancer dans des justifications sans fin qui pourraient aboutir à un « encore une fois tu veux avoir raison » décourageant ?…….
Lorsque j’étais ado et encore longtemps durant ma jeune vie d’adulte j’ai entendu « tu es totalement incapable de te mettre à la place des autres !! ». J’ai d’abord bataillé contre cette idée par susceptibilité, puis je l’ai faite mienne et vécu longtemps comme un handicap.
Ce n’est que très récemment que j’ai réalisé combien cette certitude était fausse.
A 15 ans on est le centre de l’univers et on se contrefiche des autres qui ne sont là que pour nous agresser, nous murer, et nous empêcher le moindre soupçon d’épanouissement. Comment, préoccupé à ce point par notre nombril pouvons nous un seul moment envisager de nous mettre à la place de l’autre ?? l’idée ne nous effleure même pas…………….
Et j’ai adhéré à cette idée que ce trait de l’adolescence devienne chez moi un trait de caractère…….on appelle ceci une croyance.
Depuis une dizaine d’année je n’ai plus eu trop à affronter ce reproche (soyons honnête) mais je l’ai cependant longtemps entendu, jusqu’à ce qu’un jour je réalise que jamais je n’aurais pu exercer le métier que j’exerce si je n’avais pas un tant soit peu de disposition à l’empathie….
Le regard que l’on a sur soi est différent de celui des autres, mais alors où se trouve la vérité ?
Comment peut on prétendre connaître l’autre quand on se connaît finalement si peu soit même…….
Et ce que l’on découvre de soi aujourd’hui n’est pas ce que l’on sera plus tard……….c’est un éternel recommencement finalement.
Je ne cesse de comprendre en lisant ce livre combien les relations humaines demandent d’humilité, d’écoute et d’oubli de soi pour recevoir l’autre.
Merci à Elsa et Stéphane pour ce beau cadeau……….
Meilleure coupine est ma meilleure coupine parce que justement je n’ai jamais eu le sentiment d’être figée sous son regard. Peu de gens me procurent ce sentiment « ce que tu es aujourd’hui n’est pas forcément ce que tu seras demain ». Bon !!! À part mon incorrigible bavardage dont elle sait que c’est une tare dont je ne me débarrasserai jamais…….
Par flegme, et aussi parce que c’est parfois plus facile on se plie à ce que l’on attend de vous et ce que l’on croit de vous. C’est plus commode, pourquoi se lancer dans des justifications sans fin qui pourraient aboutir à un « encore une fois tu veux avoir raison » décourageant ?…….
Lorsque j’étais ado et encore longtemps durant ma jeune vie d’adulte j’ai entendu « tu es totalement incapable de te mettre à la place des autres !! ». J’ai d’abord bataillé contre cette idée par susceptibilité, puis je l’ai faite mienne et vécu longtemps comme un handicap.
Ce n’est que très récemment que j’ai réalisé combien cette certitude était fausse.
A 15 ans on est le centre de l’univers et on se contrefiche des autres qui ne sont là que pour nous agresser, nous murer, et nous empêcher le moindre soupçon d’épanouissement. Comment, préoccupé à ce point par notre nombril pouvons nous un seul moment envisager de nous mettre à la place de l’autre ?? l’idée ne nous effleure même pas…………….
Et j’ai adhéré à cette idée que ce trait de l’adolescence devienne chez moi un trait de caractère…….on appelle ceci une croyance.
Depuis une dizaine d’année je n’ai plus eu trop à affronter ce reproche (soyons honnête) mais je l’ai cependant longtemps entendu, jusqu’à ce qu’un jour je réalise que jamais je n’aurais pu exercer le métier que j’exerce si je n’avais pas un tant soit peu de disposition à l’empathie….
Le regard que l’on a sur soi est différent de celui des autres, mais alors où se trouve la vérité ?
Comment peut on prétendre connaître l’autre quand on se connaît finalement si peu soit même…….
Et ce que l’on découvre de soi aujourd’hui n’est pas ce que l’on sera plus tard……….c’est un éternel recommencement finalement.
Je ne cesse de comprendre en lisant ce livre combien les relations humaines demandent d’humilité, d’écoute et d’oubli de soi pour recevoir l’autre.
Merci à Elsa et Stéphane pour ce beau cadeau……….
Ben dit ! tu en as de profondes reflexions le samedi matin !
RépondreSupprimerLe plus dur n'est pas de supporter le regard des autres, mais de supporter le regard que l'on porte sur soi même.
Avoir de la disponibilité pour autrui, c'est loin d'être évident !
Encore poufpouf qui signe avec mon nom !!!!!
RépondreSupprimerIl faut faire déconnection sur google l'ôôôtre
Punaise ça fait plaisir le petit commentaire sur meilleure coupine!!
RépondreSupprimerSi il y a bien un truc que tu fait parfaitement c'est de savoir te mettre à la place des autres et savoir les écouter !
Entre la vision que l'on a de soi et celle que les autres ont de nous, je crois qu'il n'y a pas une seule vérité, mais plusieurs, autant que le regard et le sentiment de chacun...La difficulté est d'en être conscient et d'être capable d'en tenir compte (ça doit être ça la tolérance)
Mais j'suis d'acc avec Pouf Pouf, avoir de la disponibilité pour autrui c'est difficile.
Meilleure coupine