mardi 9 juin 2009

Vilaine critique

En ce moment sur ma table de nuit et comme compagnon pour me pousser chaque soir tout doucement dans les bras de Morphée «Tours et détours de la vilaine fille» de Mario Vargas Llosa.
Franchement……….j’en suis presque à la moitié du livre et j’ai du mal à me passionner pour l’histoire.
J’en parle parce que je n’ai lu que d’excellentes critiques concernant ce livre qui aurait même été bombardé «meilleur livre de l’année» par Le point. J’en reste perplexe….
«Cadeau inattendu de l’auteur», «superbe tragi-comédie», la Fnac en parle même comme d’un «fabuleux roman d’amour sur fond de lutte des classes».
Voici donc mon modeste regard sur ce qui m’apparaît pour le moment comme l’histoire pathétique d’un malheureux péruvien exilé à Paris et épris d’une véritable garce qui le mène par le bout du nez pour nourrir son ego.
Il en redemande à chaque page, tend la joue gauche quand la droite vient de morfler, et je referme tous les soirs le livre particulièrement motivée pour lui en retourner une à mon tour.
Tragique……oui, mais comédie…….non. Pas de mon point de vue en tous les cas.
Seuls me retiennent pour le moment les aspects historiques de l’histoire, la révolution cubaine et péruvienne, l’apparition du SIDA à une époque où on ne savait pas encore trop contre quoi on se battait, Londres dans les années 60 avec ses hippys planant………mais c’est tout.
Cette nana aux pieds de laquelle se vautre ce type dépourvu de personnalité et ballotté par les événements, m’agace. Les personnages ne sont pas attachants, juste irritant.
Bref !! Un livre qui est peut être une perle que je n’ai pas su voir mais que je me garderai bien de recommander.

4 commentaires:

  1. J'ai tellement aimé ce livre, j'adore Vargas LLosa de toute façon.

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  2. Peut être ne suis je pas dans le bon état d'esprit en ce moment pour lire ce livre? ça arrive parfois.....

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  3. La façon dont tu en parles me fait penser à un livre que j'ai également cordialement detesté avec, dans les rôles principaux un mec qui perdait peu à peu le contrôle de sa vie bourgeoise en s'amourachant d'une fille de petite vertu et tout ce beau monde finissait au nouveau monde, plus ou moins expulsés de France. C'est un classique de la litterature, étudié en 2nde je crois, et j'aurai donné des baffes au type gnagnan comme pas deux et à sa garce de copine ..
    pas sensible donc à l'expression literraire des extrémités vers lesquelles te conduisent la passion amoureuse
    j'ai le nom de l'auteur sur le bout de la langue ... purééééeee

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  4. si j'avais pu virer les fautes de grammaire et d'orthographe, cela aurait été mieux ... désolée

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